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Mon portable, le Nightmare, m'a posé plusieurs difficultés avec Linux, mais les choses se sont beaucoup améliorées au fil des nouvelles versions. Malheureusement, la machine manquait un peu de mémoire lorsque je me servais d'Eclipse et un problème de disque dur vint assombrir complètement le tableau. Je parvins à remettre la machine sur les rails en une fin de semaine, question de pouvoir aller chez Bell Canada pour ma bourse du CRSNG la semaine qui suivit, mais cela ne se fit pas sans un sacrifice: je dus me contenter d'un disque dur à 5400 tours/minute plutôt que profiter de l'occasion pour me doter d'un disque plus rapide, à 7200 tours/minute. Il s'avéra en fait que mon nouveau disque était plus lent que l'ancien!
Pendant des semaines, j'ai hésité, mais j'ai fini par me décider à acheter un nouveau disque à mon goût et augmenter la quantité de mémoire de la machine. Mais alors, que faire avec l'ancien disque encore fonctionnel? Eh bien, j'allais le transformer en disque dur externe!
Voici donc le récit de cette mise à jour qui, avouons-le, ne se fit pas sans heurt. Le résultat est certes celui auquel je m'attendais, mais cela s'est terminé par une amère déception et des doutes quant au degré de standardisation des pièces d'ordinateur, même dans le cas de machines de bureau!
C'est dimanche, 29 juillet 2008, que je me décidai enfin à commander les trois pièces nécessaires pour mon projet de mise à jour:
Je trouvai tout cela en ligne sur Dytronix. Comme on peut s'y attendre, le choix de ces trois articles est le fruit d'heures d'investigation!
Pour ce qui est du disque, je savais que je devais chercher du côté de modèles de taille 2.5". Je comparai les spécifications de mon ancien Hitachi avec mon nouveau Seagate et constatai avec étonnement qu'elles étaient à peu près identiques! Mais pourtant... Si je voulais améliorer les choses, je devais donc choisir un disque à 7200 tours/minute. Mais ces disques ne sont pas offerts par tous les fabricants. J'avais essentiellement le choix entre Seagate, Hitachi et Toshiba. Je finis par choisir un Seagate, car selon les sites que j'ai consultés, essentiellement des forums, ces disques étaient fiables. En particulier, Seagate offre une garantie de trois ans tandis que la plupart des autres fabricants n'offrent qu'un an de garantie.
Le choix de la marque fait, il me restait à décider entre un SATA 1 et un SATA 2. Avec le SATA 1, j'étais certain d'avoir quelque chose de compatible avec mon portable, mais je pouvais me retrouver avec un disque d'ancienne génération. Je risquais de ne pas gagner autant que je voulais en performance. Avec un SATA 2, j'obtiendrais le meilleur de la technologie, mais je devrais prendre le risque de me retrouver face à une incompatibilité du nouveau disque avec ma machine. Je vérifiai donc soigneusement, sur le site de Seagate, qu'un cavalier était disponible sur le disque pour le faire basculer en mode SATA 1. Le cavalier était bien là!
Après avoir choisi le disque, je m'assurai que les dimensions correspondaient bien à celles de mon ancien disque. Tel était le cas! Le nouveau disque entrerait parfaitement dans le logement prévu à cet effet sur mon portable!
Et Linux dans tout ça, dirons-nous? Eh bien, le disque ne fait aucune différence ici! C'est le contrôleur SATA, intégré à la carte mère, qui détermine comment le disque est accédé et par le fait même la possibilité de compatibilité avec Linux. Comme mon disque dur précédent fonctionnait sous Linux et comme je ne changeais pas le contrôleur, il n'y avait rien à craindre.
Il existe une quantité de boîtiers différents, mais malheureusement aucun ne me contenta complètement. Mon idée était de convertir mon vieux disque poussif en périphérique de stockage USB pour faire des sauvegardes, mais je pensais aussi utiliser le boîtier pour installer temporairement d'autres disques. Par exemple, si la machine familiale saute et mes parents décident d'acheter une machine à bas prix dans une grande surface, je pourrais installer le vieux disque dur de la machine défunte dans le boîtier, raccorder le boîtier par port USB à la nouvelle machine et ainsi transférer les données, sans ouvrir le boîtier de la nouvelle machine et risquer de briser la garantie! En effet, les machines des grandes surfaces sont très sujettes à ce problème de bris de garantie si on ouvre le boîtier.
Mais pour cela, il fallait que mon boîtier accepte les disques 3.5" en plus des 2.5"! Tant qu'à faire, j'aurais bien aimé avoir un boîtier pour lecteurs 5.25" acceptant aussi les disques durs de 3.5" et 2.5"! Cela m'aurait permis d'installer temporairement un lecteur DVD pour me construire un lecteur externe en cas de mauvais fonctionnement du lecteur de mon portable. Je ne parvins toutefois pas à trouver cela.
Avant d'acheter le boîtier, je devais donc fixer deux paramètres: le standard (IDE ou SATA) et la dimension (2.5", 3.5" ou 5.25"). Seules des stations de dockage permettent d'installer temporairement des disques des deux premiers formats, mais le disque se trouve à l'air libre, sans aucune protection. Un boîtier fermé a pour mérite de protéger le disque et d'en faire un véritable périphérique externe qu'on peut transporter sans trop avoir peur de l'endommager. En y pensant bien, je me suis rendu compte que c'est ça que je voulais plutôt qu'un adaptateur permettant de brancher n'importe quel disque temporairement.
Je finis donc par me décider pour un boîtier spécifique à mon disque dur, de marque Vantec. D'après mes recherches, ça semblait une bonne marque et en plus, seul Windows 98 nécessitait un pilote pour le fonctionnement du disque. Cela me donna un degré de confiance suffisant pour la compatibilité avec Linux. Je choisis un modèle avec un port USB et un port eSATA pusique les prix se ressemblaient beaucoup. Le standard USB 2 autorise un débit maximal de 480MBps tandis que le eSATA permet le débit maximal de 300Mo/s autorisé par SATA 2! C'est donc beaucoup plus rapide en mode eSATA! Évidemment, mon disque dur SATA 1 limitera le débit à 150Mo/s; ce n'est le boîtier qui va en faire un disque SATA 2! Par contre, la plupart des machines, dont les miennes, sont dépourvues de ports eSATA si bien que l'USB est encore indispensable. La connexion eSATA, c'est donc pour le futur.
Pour ce qui est de brancher des disques temporairement, je pourrais avoir un câble prévu à cet effet pour ça chez TigerDirect. Ce câble fournit une interface USB vers IDE et SATA! Il permet de connecter aussi bien les disques SATA que les anciens IDE (ou Parallel ATA ou PATA) et même les disques d'ordinateurs portables de norme IDE! Il ne m'a pas semblé crucial pour le moment de faire l'acquisition de ce câble; connaître son existence et un endroit où je peux l'obtenir me suffit.
Une recherche sur Google plus tard, je savais que mon Dell acceptait de la mémoire DDR2 sous forme de modules SODIMM, de type PC2-4200 ou PC2-5300. Malheureusement, je ne trouvais que de la PC2-5400! Mais quelques recherches plus tard, j'appris que c'était équivalent à la PC2-5300! En effet, multiplier 533MHz par 8 donne 4264, ce qui est très près de 4200 ou 4300. Multiplier 667MHz par 8 donne 5336, ce qui est entre 5300 et 5400. Il me suffit donc d'opter pour deux modules de 1Go PC2-5400 et le tour fut joué! Je grimperais à 2Go de mémoire.
J'ai reçu les pièces mercredi, 2 juillet 2008, mais je me suis forcé à la patience: inutile de tester tout ça le soir même, stresser à mort en cas de dysfonctionnement, mal dormir et me condamner à une journée de travail longue et difficile propice au découragement. J'attendis donc vendredi soir pour installer les pièces, mais je ne me privai pas, mercredi soir, de tout inspecter avec le plus grand soin! Tout s'avéra conforme à mes attentes.
Alors, vendredi soir, 4 juillet 2008, je posais mon portable à l'envers sur mon lit et lui enlevais la batterie. J'enlevai ensuite les vis du capot fermant le compartiment à mémoire et retirai les deux modules de 512Mo d'origine. Lorsque je déposai les modules sur mon bureau, ils produisirent un bruit analogue à de petits blocs de construction. Mais je savais très bien que j'étais loin de jouer avec des blocs Légo!
Je déballai le premier module et alignai son encoche avec la languette dans une première fente du compartiment. J'insérai le module à un angle de 45 degrés comme prescrit par le manuel de l'utilisateur et l'abaissai. Le module s'enclencha dans un clic. Satisfait, je passai au module suivant. L'installation terminée, je refermai le capot, remis les vis et la batterie puis posai le portable sur mon bureau.
Je branchai la machine pour ne pas utiliser la batterie pour rien, l'allumai puis j'accédai au programme de configuration du BIOS afin de connaître la quantité de mémoire détectée. Je découvris alors avec déception que la machine ne détectait qu'un seul giga-octet de mémoire plutôt que deux.
Je rouvris donc le compartiment à mémoire et réinstallai le premier module de mémoire. Celui-là me sembla suspect, car le second avait émis un clic plus fort lors de son enclenchement dans la fente. La chose faite, je refermai le compartiment, remis la batterie, puis rallumai la machine. C'est alors que j'obtins le message d'erreur suivant sur un écran noir après l'affichage du logo de Dell:
The amount of system memory has changed. If you did not change your memory... To resolve this issue, try to reseat the memory.
Plusieurs s'accorderont à dire que d'après ce message, il y a de quoi croire que la mémoire est mal installée. C'est en tout cas ce que je pensai si bien que je tentai de réinsérer les deux modules. À chaque tentative, la frustration augmentait en moi et risquait de me faire commettre des erreurs du genre échapper le portable au moment de le retourner pour tester! Quoi que je fasse, absolument aucun résultat! J'obtenais toujours et toujours le même message d'erreur. J'essayai avec un seul des deux modules, rien.
Choqué, j'en conclus que les modules étaient défectueux ou incompatibles avec la machine si bien que je remis un des anciens modules de 512Mo. À ce point, je ne remettais même plus le capot du compartiment et la batterie avant de tester! J'obtins alors exactement le même message d'erreur.
Rendu là, je ne savais plus trop quoi faire et c'est par chance que je parvins à sortir de ce cul-de-sac. Je ne me souviens plus de ce que j'ai fait tandis que le troublant message s'affichait sur l'écran. Je ne sais pas pourquoi j'ai laissé la machine allumée plutôt que l'éteindre comme lors de mes tentatives précédentes. Toujours est-il qu'après une trentaine de secondes, la machine produisit un bip et ajouta le message suivant au premier message:
Strike the F1 key to continue, F2 to run the setup utility Press F5 to run onboard diagnostics.
J'appuyai alors sur F2 et vérifiai avec le programme de configuration qui surgit la quantité de mémoire dont je disposais: 512Mo! Je quittai le programme de configuration avec la touche Escape, puis aboutis dans le menu de GRUB me permettant de choisir entre Windows et Linux. J'éteignis alors la machine et rallumai pour aboutir dans le menu de GRUB: la machine s'amorçait normalement!
Ayant ainsi découvert comment «réparer» mon portable, je l'éteignis encore une fois, réinstallai les nouveaux modules de mémoire, puis testai. J'eus le message, attendis, crus que cette fois-ci, ça allait bloquer, puis je pus enfin appuyer sur F2 pour accéder au programme de configuration. Je vérifiai: 2Go de mémoire! J'avais réussi! Fier de mon coup, j'éteignis la machine, refermai le compartiment à mémoire et remis la batterie.
Je rallumai le tout et cela continua de fonctionner. Je démarrai alors l'utilitaire de diagnostics de Dell, en maintenant la touche F12 enfoncée lors du démarrage et en choisissant Dell Diagnostics dans le menu qui s'afficha. Tous les tests, y compris ceux de la mémoire, réussirent. Enfin, je démarrai avec succès Windows et Linux. La mise à jour de la mémoire était ainsi terminée et avait réussi!
Ayant réussi avec la mémoire, je passai au disque dur. Je dus, comme la dernière fois, retirer l'ancien disque et lui ôter la languette spécifique à Dell qu'il comportait. Je vissai cette languette sur le nouveau disque sans trop de mal. Puis je glissai le disque dans le logement prévu à cet effet dans le portable.
Non, en fait tout ne fut pas aussi simple. Je vérifiai avant tout qu'il y avait bien un cavalier pour faire basculer le disque en mode SATA 1. D'après ce que je voyais, il y avait des broches mais pas de cavalier du tout pour les relier. Le plastique duquel sortaient les broches étaient noir pour les deux premières et blanc pour les deux autres. Le blanc devait être un indicateur d'où je devais placer le cavalier pour avoir le SATA 1. Le manuel du disque, que je trouvai sur le site de Seagate, confirmait cette supposition. Inquiet étant donné que je ne possédais pas de cavalier en surplus, je cherchai sur Internet et découvris que ça se pouvait que mon Seagate soit en mode SATA 1 par défaut! Le cavalier serait déjà en place, alors. Mais je ne pouvais en être totalement sûr. Je pensai tâter avec une épingle, pour vérifier la dénivellation, mais je décidai enfin de ne pas me casser la tête et insérer le disque dur tel quel dans la machine. Cela fonctionna! En cas de problème, j'aurais essayé de sacrifier le cavalier d'un vieux graveur de CD, mais je craignais qu'il ne soit trop gros.
Ainsi, l'installation du disque dur se passa bien et Dell Diagnostics, que j'exécutai une nouvelle fois, ne rapporta aucune erreur. Je démarrai donc avec le CD d'Ubuntu et activai l'éditeur de partitions pour voir si le disque était bien trouvé. Je pus sans problème initialiser la table des partitions du nouveau disque si bien que Linux pouvait y accéder! Il ne restait plus qu'à réinstaller mes systèmes d'exploitation et recopier mes données sur le nouveau disque!
J'aurais pu, comme la fois précédente, réinstaller Windows et Linux manuellement pour ensuite recopier mes données depuis le Salvator, par connexion réseau. Mais je décidai plutôt de profiter de l'occasion pour construire et tester mon nouveau disque dur externe!Le boîtier NexStar se présente sous la forme d'un prisme rectangulaire en aluminium dans lequel est insérée une carte de circuits imprimés sur laquelle est soudée une petite puce. Pour installer le disque dur, il faut sortir cette carte du prisme, brancher le disque dans les connecteurs prévus à cet effet et lier le disque à la carte grâce à quatre vis. Tout cela se passa sans difficulté. Après, je glissai le disque dans le boîtier et unis les deux parties du système par deux vis. L'opération terminée, je disposais d'un disque dur externe à part entière.
Le disque peut être relié à un PC par le port USB ou encore par le port eSATA, pour les rares PC qui en possèdent. Le boîtier est ainsi livré avec un câble USB et un câble eSATA. Le câble USB a comme particularité qu'il peut être raccordé à deux ports différents de l'ordinateur. Ceci permet d'alimenter en électricité même les disques les plus gourmands. Il y a aussi une entrée pour un transformateur sur le boîtier, mais aucun transformateur n'est livré avec l'unité.
Le disque dur installé, je reliai le boîtier à mon portable avec le câble USB. Aussitôt que la connexion fut établie, le disque à l'intérieur du boîtier se mit à tourner et Linux détecta l'apparition d'un nouveau périphérique. Je dus par contre demander à l'éditeur de partitions de s'actualiser pour qu'il trouve le nouveau disque. Je n'eus besoin d'utiliser qu'un port USB: l'alimentation de ce port suffisait pour le disque.
Ensuite, je pus effectuer les opérations suivantes sans difficulté autre qu'un plantage inopiné et frustrant de l'éditeur de partitions. Les programmes qui se ferment spontanément sans afficher de message d'erreur, ça commence réellement à me taper sur le système et à me faire envisager de renoncer à Linux! Heureusement, le plantage se fit entre deux opérations si bien que je ne perdis ni temps ni données.
Les copies de données prirent un temps fou, mais cela fonctionna parfaitement! Le temps n'est pas dû à la lenteur du boîtier, qui est excellent mais bien à la quantité de données que j'avais à transférer. Pendant la copie, une diode d'activité clignota sur le boîtier qui finit par devenir tiède. Sachant que la température du disque pouvait parfois monter à 50 degrés dans mon portable, j'en conclus que le boîtier absorbait bien la chaleur.
Le réaménagement de mon disque permettra éventuellement de tester d'autres distributions de Linux étant donné que depuis la version 8.04, d'agaçants problèmes persistent avec ma machine: l'écran externe s'éteint périodiquement, la machine plante à l'occasion pendant les écrans de veille et surtout, la connexion sans fil est souvent dix fois plus lente qu'elle devrait être! Il ne semble y avoir aucune autre solution que la bidouille, alors autant essayer avec une autre distribution.
Après avoir fini le transfert, je quittai l'éditeur de partitions et débranchai le disque dur externe. Il me fallut ensuite reconfigurer ma partition Linux pour l'adapter à la nouvelle configuration. D'abord, pour accéder à son contenu, je la montai de la façon suivante:
sudo mkdir /media/ubuntu sudo mount -t ext3 /dev/sda2 /media/ubuntu sudo mkdir /media/home sudo mount -t ext3 /dev/sda6 /media/home
Les deux partitions montées, je pouvais accéder à leur contenu dans /media/ubuntu et /media/home. La deuxième partition était vide puisque je venais de la créer. Je tapai mv /media/ubuntu/home/* /media/home pour déplacer mon répertoire personnel de la partition d'Ubuntu vers la nouvelle partition dédiée. Ensuite, je mis à jouer le fichier /media/ubuntu/etc/fstab afin qu'il pointe vers la nouvelle partition /home. Je dus aussi mettre à jour les UUID des partitions pour que les bonnes partitions soient référencées dans fstab. Ceci fut plus long que difficile; j'obtins toute l'information nécessaire par ls -l /dev/disk/by-uuid.
Ensuite, je dus éditer /media/ubuntu/boot/grub/menu.lst afin de mettre à jour la ligne # kopt= donnant les options à passer au noyau lors du démarrage. En particulier, il m'a été nécessaire de mettre à jour l'option root avec le bon UUID correspondant à /dev/sda2. Sans cela, l'amorçage aurait échoué, bien entendu. Pour finir, j'ajoutai l'option resume= pour m'assurer que le noyau connaissait bien ma partition de swap, pour le retour d'hibernation. La ligne finale devint alors:
# kopt=root=UUID=687a4f50-769d-48ef-9b2b-6c4f62f12d39 ro resume=UUID=d7c2a266-71ba-4429-b47e-ad7fa85b6bdc
Il restait deux étapes pour terminer la configuration. D'abord, je réinstallai GRUB en utilisant la procédure décrite sur cette page. Ceci était nécessaire pour retrouver mon menu d'amorçage. Ensuite, j'exécutai chroot /media/ubuntu suivi de sudo /usr/sbin/update-grub pour que la mise à jour de kopt soit propagée à tous les noyaux disponibles d'Ubuntu. La chose faite, je redémarrai l'ordinateur.
Suite à tous ces transferts et à tous ces ajudtements, j'obtins un système 100% fonctionnel: Windows et Linux démarraient sans aucun problème! Si j'avais réinstallé manuellement, j'aurais passé plus de temps encore à tout reconfigurer! Avec la technique que j'ai utilisée, en une soirée, mon transfert de disque dur était complété!
Éventuellement, le disque dur externe sera reformaté et abritera des sauvegardes de données. Ce sera un support de sauvegarde secondaire, complémentaire aux disques optiques que j'utilisais avant. J'espère que cette redondance compensera la fiabilité de plus en plus douteuse des disques optiques. En effet, après avoir découvert que plusieurs DVD sur lesquels j'avais gravé des films fonctionnaient moins bien après quelques mois, j'ai de plus en plus de doutes.
Samedi, 5 juillet 2008, j'entrepris l'installation de la dernière pièce venant avec mon boîtier pour disque dur externe: une languette intégrant un port eSATA supposée s'insérer dans un compartiment pour carte d'extension d'une tour ATX. Sur la face externe de la languette se trouve le port tandis que sur la face interne, on trouve un câble serti d'un connecteur SATA ordinaire. Ce connecteur est destiné à être raccordé à un port SATA sur la carte mère. Génial, pensai-je, je vais avoir un port eSATA aujourd'hui, sans devoir attendre ma prochaine machine! Malheureusement, tel n'est pas le cas.
Les connecteurs de la languette fonctionnent très bien. On pourrait ôter les vis reliant le câble à la languette et ainsi obtenir un adaptateur de eSATA vers SATA. Mais à quoi bon puisqu'il faut ouvrir le boîtier de la machine à chaque fois pour raccorder le disque dur externe. Eh bien, c'est ainsi que Vantec voit les choses, car la languette n'entre pas dans la fente de mon boîtier! J'ai essayé pendant longtemps, sans succès. J'ai fini par découvrir que chaque fente derrière le boîtier était séparée par une encoche et la largeur de la languette est juste un peu trop grande pour passer entre deux encoches! Elle n'entre donc jamais correctement. De plus, elle semble trop longue si bien qu'elle ressort et empêche de bien placer la vis de rétention. Plus précisément, la longueur de la languette de Vantec est exactement 1.9cm tandis que la languette que j'ai enlevée du boîtier avant d'essayer d'installer mon port eSATA avait une longueur de 1.8cm. J'ai mesuré la longueur de la languette d'une vieille carte réseau que j'avais: 1.8cm. Par contre, une languette provenant d'une vieille picouille IBM mesurait 1.9cm! Bref, il y a deux types de languettes et je suis justement tombé sur le boîtier me permettant d'en utiliser un seul type.
Choqué par cette incompatibilité qui montre qu'il existe des composantes incompatibles avec ma tour que je pensais pourtant conforme au standard ATX, j'ai songé jeter la languette sans aucune forme de procès. À bien y réfléchir, je vais plutôt l'envoyer au recyclage avec le vieux disque dur Hitachi et le lecteur DVD morts. Par exemple, Bureau en Gros et Future Shop ramassent les vieilles pièces ne servant plus à rien; je pourrais demander à mes parents d'aller porter mes corps morts là! Mais avant d'en venir là, j'ai contacté Vantec, Dytronix et Antec afin de savoir s'il y aurait une solution pour obtenir un port eSATA. Peut-être que l'une des trois entreprises pourra me faire parvenir une languette compatible avec ma tour, mais il se peut que ce soit en échange de la languette incompatible. Il est donc judicieux, pour le moment, de la conserver...
Les solutions alternatives pour obtenir un port eSATA ne valent pas la peine. Je pourrais essayer de trouver une autre languette eSATA, mais je risque bien sûr d'avoir le même problème de compatibilité. Je pourrais tenter de changer le boîtier de ma machine en espérant que le nouveau sera compatible avec la languette, mais ce serait stupide et radical comme solution! Je pourrais aussi changer la carte mère pour un modèle doté d'un port eSATA, mais ça aussi, ce n'est pas très brillant. Enfin, je pourrais m'acheter une carte PCI avec un contrôleur SATA et un ou deux ports eSATA, mais la carte me coûtera entre 50$ et 60$ en plus de risquer de comporter un jeu de puces ne pouvant être piloté que sous Windows, avec des logiciels spécifiques. Et peut-être même, tant qu'à y être, que la carte aussi sera incompatible avec mon boîtier! J'en étais rendu à douter à ce point-là.
Pour le moment, je ne sais pas si le problème vient de la languette ou du boîtier de mon ordinateur. La spécification ATX, d'après ce que je peux en comprendre, ne précise pas la longueur de ces languettes si bien que c'est peut-être cela la source du problème. En tout cas, ce boîtier Antec Lifestyle Sonata II m'aura coûté une fortune pour ne m'apporter que des ennuis. J'aurais été bien mieux de prendre un boîtier très sobre, sans bloc d'alimentation, et le doter du bloc de qualité de mon choix. Je vais retenir la leçon!
Dimanche, 13 juillet 2008, je tentai de crochir la languette avec une pince pour qu'elle entre dans le boîtier. Cela ne réussit pas parfaitement, mais je finis par la faire entrer. Elle était un peu inclinée et trop longue si bien que la vis de rétention ne permettait plus de tenir la languette voisine; je dus donc ajouter une vis pour cette languette. Mais la languette eSATA s'avéra stable et je pouvais brancher quelque chose dedans sans qu'elle ne se décroche.
Il se pouvait fort malheureusement que ma machine rende l'âme dans les semaines, voire dans les jours suivant la mise à jour. En effet, elle avait donné quelques signes de faiblesse quelques temps auparavant, mais semblait s'être stabilisée. En prévision de cela, j'ai prévu quelques plans pour mes nouveaux accessoires.
Idéalement, je m'achèterais un portable sans disque dur et sans mémoire pour insérer mes composantes dedans. On appelle de telles machines des barebone notebooks ou encore barebooks et je n'en trouve nulle part! Peut-être ai-je mal cherché, j'espère bien en tout cas. Une alternative possible serait de tenter de négocier avec un fabricant pour qu'il intègre mes composantes dans un nouveau portable de sa marque sans me charger des coûts additionnels pour les pièces équivalentes. Mais je risque de devoir expédier mes pièces par la poste et le coût et les délais d'expédition pourraient diminuer quelque peu l'intérêt de cette idée.
Au cas où je ne réussirais pas à intégrer les pièces à un nouveau portable, je devrais les recycler d'une façon ou d'une autre. Pour le disque dur, je n'aurais qu'à m'acheter un second boîtier externe Vantec et l'y insérer. Je me retrouverais alors avec un deuxième disque externe... et une deuxième languette eSATA... J'essaierais peut-être de l'insérer dans mon boîtier, peut-être celle-là fonctionnerait mieux... Au moins, le disque serait toujours accessible et utilisable. Quant à la mémoire, la vendre sur Internet est la seule chose qui resterait à faire, à moins de réussir à avoir un portable moyen de gamme avec 512Mo de mémoire et lui mettre mes 2Go!
Cette mise à jour a été bénéfique pour mon portable. La machine est devenue plus rapide suite au processus et le disque dur externe qui en a résulté, bien qu'USB seulement en pratique, va peut-être éventuellement m'éviter de lourdes pertes de données et d'immenses frustrations.
Cette mise à jour était bien entendu discutable et pas indispensable. La machine aurait très bien pu fonctionner dans l'état où elle était avant. Seul le temps dira si j'ai bien fait et si je dois m'en mordre les doigts.