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Choix des pièces

Comme toujours, le choix de la carte mère n'est pas facile pour obtenir un système sur lequel il est possible d'installer Linux sans problèmes, disposer de toute la connectique qu'on veut sans nécessiter un bloc d'alimentation de fou inutilement. Cette fois, même la tour fut difficile à choisir, car je voulais quelque chose offrant des ports USB 3 à l'avant, un emplacement pour lecteur optique (c'est devenu rare en 2021!) et quelque chose de pas plus gros que ma tour précédente pour que ça entre sous mon bureau.

Le processeur

D'abord, Intel ou AMD? Je choisis Intel de façon conservatrice. Ce fut un bon choix, car plusieurs processeurs AMD étaient difficiles à obtenir en 2021: pénurie de pièces.

Je choisis la gamme de processeurs la plus commune, sur puce LGA 1200. Comme en 2012, on avait toujours en 2021 des Core i3, i5 et i7, de plusieurs générations. J'ai visé la génération 11 pour accéder au PCI Express 4, n'en ai pas trouvé à prix abordable si bien que je me suis rabattu sur la 10e génération. J'ai opté pour un modèle à huit coeurs qui m'avait l'air bien correct. J'ai choisi trop vite si bien que je me suis retrouvé avec un modèle sans puce graphique, mais au moins, mon processeur prend en charge la virtualisation, ce qui est essentiel pour un développeur comme moi, si je veux faire rouler VirtualBox ou autres logiciels du genre.

Carte mère

Je trouvais que Linux restreignait mon choix de carte mère, mais de nos jours, tel n'est plus le cas. L'accès au processeur est standard, les contrôleurs SATA pour les disques sont adressés par AHCI, le USB par OHCI/EHCI/xHCI et il n'y a plus de soucis par rapport aux ports IDE et série, car il n'y en a plus! Les dernières variables sont l'audio et l'interface réseau. Sans le souci de la compatibilité avec Mac OS X, choisir la carte mère a été simple.

Je suis resté avec la marque Asus malgré les potentiels problèmes causés par la pléthore de puces qu'ils ont tendance à incorporer sur leurs cartes. Pour offrir une large connectique, ils ont tendance à greffer des puces tierces sur le jeu de puces Intel de base et parfois, ces puces tierces boguent. Par exemple, mon frère a toujours eu des soucis avec l'interface réseau intégrée à sa carte mère Asus. Je soupçonne que le connecteur USB 3 intégré de la carte de mon Drake était dysfonctionnel. Mais en gros, ça fonctionne bien, et je n'ai eu aucune carte Asus qui m'a lâché complètement en cours de route. Mais oui, je sais que ça peut arriver.

En gros, ce que j'ai fait est bien simple. Sur le site de NewEgg, j'ai restreint la recherche à Asus et demandé des ports USB C 2x2. Il m'est resté des cartes trop coûteuses, genre plus de 500\$ et même les plus abordables allaient entre 200$ et 300$. Quand j'en trouvais une qui me convenait, je découvrais un gros bémol, comme une interface réseau 2.5 Gigabit qui ne fonctionnerait qu'avec le noyau 5.9 de Linux non disponible sous Ubuntu 20.04, la nécessité de brancher deux connecteurs ATX+12V à huit broches (la plupart des blocs d'alimentation n'en offrent qu'un!) ou la non-disponibilité du produit.

J'ai dû, pour ne pas retarder le projet indéfiniment, renoncer au USB C 2x2 pour y aller avec du génération 2 à la place. J'avais quand même un port USB C arrière, mais pas de connecteur pour en mettre un en avant. C'est l'Asus Prime H570-PLUS qui m'offrit le meilleur compromis.

Qu'est-ce que le USB C? De base, c'est le même principe que le USB 3, sauf que le connecteur est différent. Il peut se brancher dans un sens ou dans l'autre. Il existe des adaptateurs de USB C vers USB 3, alors au minimum, on a un port USB 3 additionnnel. Par contre, avec la génération 2 et 2x2 du USB C, on peut aller chercher des débits supérieurs au USB 3. D'autres variantes du port USB C offrent la possibilité de transporter le signal vidéo et même charger un laptop. Malheureusement, il n'existe aucun moyen fiable de savoir quelle option va offrir le port USB C, à part si on opte pour le Thunderbolt 3 qui inclut toutes les options.

Le boîtier

J'ai trouvé ça pas mal difficile de rechercher une tour en ligne. Comme en 2012, j'aurais bien aimé pouvoir examiner ces boîtiers, les palper, en tester les mécanismes, mais c'était encore plus difficile à réaliser qu'en 2012 en raison de la pandémie. Certes, au moment de magasiner mes pièces, les magasins étaient à nouveau ouverts, mais il était peu probable qu'on me laisse toucher à quoi que ce soit là-bas.

En mars 2021, je suis tombé sur la vidéo de Steve Burke. Cela m'a incité à explorer les boîtiers de marque Lian Li, mais je suis vite tombé sur un bémol: la plupart des boîtiers en 2021 n'offrent aucun emplacement pour un lecteur optique. Un tel lecteur n'est plus nécessaire pour installer quoi que ce soit puisqu'on peut démarrer un système d'exploitation depuis une clé USB et on privilégie les logiciels téléchargés sur Internet aux produits en boîte offerts sur supports physiques. Je voulais par contre conserver la possibilité de transférer des disques blu-ray sur mon NAS afin de les écouter sans avoir, à chaque fois, à chercher le disque physique dans une étagère.

Le boîtier Fractal Design Define 7 est l'un des rares dans la catégorie tour moyenne qui offrent encore la possibilité d'installer un lecteur optique. Mon frère possède un boîtier de cette marque, pas le même modèle mais semblable, et a trouvé ça très bien. Sur NewEgg.ca, on peut trouver différentes variantes du boîtier: couleur noire ou blanche, panneau opaque, transparent ou teinté. J'y suis allé avec un panneau de vitre dans l'idée d'ajouter des DEL à l'intérieur.

Carte graphique ou non?

En 2021, il fallait être prêt à payer plus de 500$, voire 1000$, pour une carte graphique, avec possibilité d'attente de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour l'obtenir. Alors, le choix était simple: puce graphique intégrée au processeur, on verra pour la carte graphique plus tard, si besoin. Eh bien quand j'ai eu mon processeur, j'ai vite déchanté: je me suis trompé et pris un modèle sans puce graphique, alors il me fallait une carte graphique. Plutôt qu'en commander une, payer super cher et attendre, j'ai pris celle de mon Drake.

Stockage

J'y suis allé cette fois avec un SSD NVMe de 1To. Ce disque allait accueillir Windows et Linux en double amorçage. J'ai opté pour un modèle Samsung parce que NewEgg offrait un rabais dessus. J'ai aussi ajouté à cette configuration un autre SSD, de type SATA celui-là, qui allait contenir mes données les plus utilisées. Celui-là aussi offrait une capacité de 1To.

Un disque NVMe se branche directement au bus PCI Express de la carte mère. Il en résulte un taux de transfert supérieur. Le disque NVMe est offert en format M2, plus compact que son homologue SATA 2.5". C'est bien utile pour les laptops, pas indispensable pour les machines de table.

J'ai adjoint à mes SSD un disque dur ordinaire de 4To pour le stockage des données de plus grande taille, comme l'intégralité de mon répertoire Dropbox et des fichiers vidéo.

Mémoire

Après avoir eu de la misère sans fin avec Minecraft et être contraint d'augmenter encore, encore et encore la mémoire accordée à Java pour faire tourner le jeu avec mods de plus en plus gourmand, et atteint le point où il m'aurait fallu plus de 16Go pour continuer dans cette voie, je me suis dit que mettre 32Go de mémoire dans cette nouvelle machine, ça ne ferait pas de tort. Le jeu s'est stabilisé et le nouveau modpack que j'ai commencé, Stoneblock 2, n'a pas posé autant de problèmes de performance que Modern Skyblock 3, mais ce problème pourrait bien revenir. La série Vengeance de Corsair semblait populaire en 2021, alors j'y suis allé avec ça.

Bloc d'alimentation

Pour le bloc d'alimentation, je voulais explorer les modèles modulaires. Cela signifie que les câbles branchés à l'unité sont amovibles. On branche ceux dont on a besoin et on évite le câblage superflu, inutilisé, qui traîne dans le boîtier. J'ai constaté plus tard que 550W modulaire, c'est un peu superflu, car en pratique, on finit qu'on branche tous les câbles ou presque, mais ça peut offrir des options intéressantes pour l'assemblage et la gestion des câbles.