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Depuis le début de l'été 2006, il m'arriva à quelques reprises d'avoir envie de travailler à l'extérieur, pour profiter du beau temps. Toutefois, à cette époque-là, j'étais appelé pendant mon doctorat à programmer et à écrire, ce qui nécessite un ordinateur. Je commençai donc à envisager un nouvel achat, cette fois-ci un portable. Ce portable pourrait également servir pour les présentations que je pourrais être appelé à donner pendant mes études. Un portable peut aussi s'avérer très utile pour me donner accès à mes fichiers en tous temps. Par exemple, il me permettrait d'écrire dans mon journal intime, qui est passé voilà quelques années d'un cahier papier vers un fichier informatique (beaucoup plus facile à lire, à fouiller et à protéger par cryptage), même si je me trouve chez mes grands-parents en Mauricie ou parti dans un autre pays pour assister à une conférence. Une autre fonction intéressante est la possibilité de disposer d'une machine fonctionnelle lors du diagnostic d'un ordinateur malade. Par exemple, si je veux aider un ami à réinstaller Windows, il peut être utile de brancher le portable sur son modem câble ou sur sa ligne téléphonique pour aller télécharger sur Internet des pilotes oubliés ou incorrectement choisis au moment de la phase préparatoire. Le portable peut aussi servir de machine de secours en cas de défaillance du Salvator.
Mais pour pouvoir travailler efficacement avec cette machine, surtout pour la programmation, il fallait un système à double amorçage, comme sur le Salvator; Windows et Linux devaient cohabiter en harmonie, encore une fois. Il est difficile d'obtenir un portable parfaitement compatible avec Linux autant en raison de l'impossibilité de choisir chaque pièce que des spécificités propres aux portables, notamment la gestion de l'énergie et l'écran qui a souvent une résolution inhabituelle. La connexion sans fil, un atout indéniable de ces petites machines, est également une source insoupçonnée de problèmes multiples, surtout quand le noyau ne gère pas en standard la carte réseau de la machine! Heureusement, ces problèmes peuvent souvent être résolus avec beaucoup de temps et de persévérance.
Voilà donc l'histoire du Nightmare, une machine qui m'en a fait baver à faire des cauchemars! Comme dans le cas du Salvator, vous vous rendrez compte en lisant ces pages, outre le fait que j'aime me compliquer la vie parfois inutilement, de l'importance des informations à sa disposition; changer une seule donnée modifie souvent toute l'équation! J'ai choisi un Dell Inspiron 6400 avec un processeur 1.66GHz, 1Go de mémoire, etc. J'ai obtenu Windows XP Professionnel avec la machine, mais j'ai dû me battre un peu pour obtenir les disques d'installation. J'ai vécu plusieurs problèmes d'adaptation à la machine et l'installation de Linux a bien commencé pour aboutir à des problèmes qui m'ont semblé insolubles et m'ont beaucoup frustré. Je suis heureusement parvenu à résoudre suffisamment de problèmes pour rendre la machine fonctionnelle, autant sous Windows que sous Linux. Elle n'est pas aussi performante que le Salvator, mais elle convient pour un PC secondaire.