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On en vient à la partie la plus intéressante et tortueuse de l'assemblage et de la configuration du Drake. Jusque-là, ce n'était que de la petite bière, du travail d'amateur. Ici vont commencer les véritables ennuis. Plusieurs d'entre vous devez vous demander ce que j'ai essayé d'accomplir là. Si je commence avec les détails techniques, plusieurs se diront à quoi bon et perdront le fil. Alors pour commencer, voici une vidéo montrant un résultat intermédiaire mais presque final de ce périple complètement fou.
L'objectif ici était d'effectuer mes premiers pas dans l'environnement de Mac OS X sans me mouiller: en évitant de dépenser une somme considérable pour acheter une machine qui risquait de finir sur une tablette, cruellement inutilisable pour moi, et en évitant de compromettre l'intégrité de mon nouveau système. Je ne craignais pas une défaillance matérielle, mais j'étais inquiet à propos de l'effacement de mon disque dur, qui me forcerait à tout réinstaller. Ce que je voulais sauver là, c'était du temps: le temps de tout réinstaller et reconfigurer après un dérapage avec Mac OS X, le temps de rechercher des solutions inexistantes à des problèmes d'incompatibilité de Mac OS X avec mon nouveau système, le temps de me remettre d'une frustration et d'un désespoir après avoir acheté le vrai Mac et constaté que je ne pourrais rien faire avec avant l'invention de la régénération du nerf optique, etc. Par chance, mes explorations initiales de Mac OS X montrent que tel n'est pas le cas; il y a quelque chose que je peux faire avec ça, pas facilement pour le moment, mais ça peut s'améliorer, surtout si je me mets à l'exploration des API et je trouve un moyen d'établir une liaison avec VoiceOver. En fin de compte, le fait de ne pas disposer d'un vrai Mac m'a fait perdre un temps considérable!
J'imagine que certains puristes diront que ce que j'ai fait, c'est comme si on versait un grand cru dans des bouteilles de plastique toutes molles qui contenaient de l'eau avant, ou qu'on installait un moteur de Rolls' Royce dans la carosserie d'une Lada; c'est inacceptable. Je leur répondrais tant pis! Adepte du logiciel libre, je crois à l'interchangeabilité des composantes, même si elle n'est pas toujours au rendez-vous. Pour ce qui est du moteur, je me demande parfois si mon père mécanicien n'aurait pas eu moins de mal à installer ça que moi à configurer Mac OS X sur mon PC!
Je vais débuter cette page avec les principes de base du hackintoshing, puis relater mes débuts avec iATKOS pour ensuite me tourner vers la solution UniBeast qui permet d'installer la version originale du système d'Apple.
Alors ce que je voulais, c'était un Hackintosh, c'est-à-dire une machine PC tout à fait ordinaire capable de tromper Mac OS X de sorte qu'il pense s'exécuter sur un vrai Mac. Et je finis par vouloir le faire dans une machine virtuelle.
La première ressource pour ce genre de projet est Hackintosh.com. On y trouve des procédures indiquant comment installer Mac OS X sur un PC, comment sélectionner son matériel pour espérer une compatibilité avec Mac OS X et des liens vers des forums.
En gros, la technique consiste à utiliser un gestionnaire d'amorçage spécial, appelé Chameleon ou Chimera, pour recréer un environnement Mac, puis ensuite passer la main au noyau Mach de Mac OS X. Cela permet de démarrer l'installeur original d'Apple, sur son PC, mais aussi le système nouvellement installé sur le disque dur. Il faut ensuite installer des modules complémentaires, appelés kexts, pour prendre son matériel en charge. Certains logiciels comme MultiBeast permettent d'automatiser cette tâche. Pour une prise en charge complète du matériel, il faut aussi une table de description du matériel adaptée à la carte mère et à Mac OS X; on appelle cette table DSDT.
La procédure d'amorçage avec Chameleon varie d'une version à l'autre du système. Dans le temps de Leopard et Snow Leopard où il était possible d'obtenir Mac OS X sur DVD, il suffisait de se graver une copie du logiciel iBoot, démarrer la machine avec cela, puis changer de disque pour insérer le DVD d'installation. L'opération effectuée, il faut ensuite redémarrer avec iBoot sous Mac OS X et appliquer un outil d'installation tel que MultiBeast pour installer Chameleon de façon permanente.
Comment obtenir le DVD d'installation? Eh bien il suffisait de le commander en ligne sur le Apple Store. Les plus audacieux pouvaient aussi tenter d'aller le chercher dans un magasin Apple, mais je trouvais ça un peu gênant à faire, surtout si on commence à me poser des questions à propos du Mac sur lequel j'ai à mettre à jour ou installer ça! Après tout, Mac OS X est préinstallé alors pourquoi aurais-je besoin du DVD? Mais à présent, le disque n'est plus disponible alors la question ne se pose plus.
Depuis Lion, les choses sont devenues plus compliquées puisqu'il n'y a plus de DVD d'installation. Il est certes possible de commander, sur le Apple Store, une clé USB contenant Lion, mais aucun médium avec Mountain Lion, le plus récent système d'Apple, n'était disponible en août 2012. La façon idéale d'obtenir Lion et Mountain Lion est d'utiliser le Mac App Store... depuis un vrai Mac ou un autre Hackintosh! Ça a été une grande frustration pour moi et j'ai failli abandonner le projet à cause de ça. En plus de télécharger Lion ou Mountain Lion depuis le App Store, ce qui est très simple à faire surtout pour un utilisateur de Mac avec un peu d'expérience, il faut faire passer ça dans un autre logiciel nommé UniBeast afin d'obtenir un médium d'installation USB amorçable sur un PC. Ainsi, il me fallait trouver non pas un utilisateur de Mac régulier, mais quelqu'un de suffisamment geek et aventureux pour tenter la manoeuvre. Toutes les personnes que je connaissais et qui possédaient un Mac étaient susceptibles d'être dépassées par cette tâche ou avaient d'autres priorités que m'aider dans un projet farfelu de Hackintosh et, au lieu de me le dire clairement, m'auraient promis de le faire un moment donné. Je ne pouvais pas compter là-dessus, aussi simple que ça.
Par chance, j'ai découvert une alternative: les distros. La plus utilisée est iATKOS, mais il y a aussi Hazard. Ce sont des versions de Mac OS X qui ont été piratées et hackées pour les rendre compatibles PC sans avoir à utiliser UniBeast ou MultiBeast et, surtout, sans devoir posséder un Mac pour préparer le médium d'installation! Malheureusement, ces distros souffrent parfois de problèmes et d'instabilité et dans ce temps-là, la victime se trouve seule avec un problème qui lui est souvent spécifique. Mais une distro, ça suffit comme Hackintosh pour exécuter Unibeast, et c'était ça la faille qui m'a permis d'obtenir Mountain Lion!
Comme vous allez voir dans les sections suivantes, j'ai eu besoin de toutes ces méthodes (à part le vrai Mac) pour passer progressivement de Snow Leopard à Mountain Lion en passant par Lion. L'opération nécessita deux machines différentes, une clé USB, un disque dur externe, beaucoup d'essais et erreurs et fut une épouvantable épreuve de patience et de persévérance. Au bout du compte, je me demande si ça n'aurait pas été moins coûteux d'acheter un vrai Mac.
La découverte de iATKOS L2 changea la donne, car jusque-là, ça semblait désespéré. Je n'avais pas du tout envie de payer plus de 30$ pour obtenir le DVD de Snow Leopard, encore 20$ pour le téléchargement de Lion, sans aucune certitude que ça n'aboutisse. Et c'était sans savoir que le DVD de Snow Leopard n'était plus disponible. La distribution iATKOS me permettait de sauter directement à Lion, sans passer par l'étape Snow Leopard, et sans débourser un sou!
Samedi, 14 juillet 2012, bien avant l'achat du Drake, j'ai réussi à installer iATKOS L2 dans une machine virtuelle. Obtenir iATKOS a été difficile, car j'eus du mal à trouver le lien pour le télécharger. Puis, surprise: j'avais un fichier DMG pour Mac plutôt qu'une image ISO. Je constatai alors qu'il serait difficile, voire impossible, de graver ce fichier sous Linux sur un DVD!!! Par chance, je finis par trouver dmg2img qui fit le travail. Il s'agissait de s'assurer que le fichier en sortie ait une extension ISO et hop, Brasero l'accepta et me fit un DVD avec.
J'ai inséré ce disque dans le lecteur blu-ray de A.R.D.-NAS, mon HTPC, à ce moment la seule machine en ma possession, outre le laptop de Nuance, possédant un processeur avec les extensions de virtualisation. Résultat: ça plantait au démarrage, même pas moyen d'entreprendre l'installation! J'ai essayé un nombre incalculable de fois, changé des paramètres en vain, me suis demandé à quoi bon toutes ces options puisqu'elles ne foutaient rien, puis j'ai trouvé le bon réglage. D'abord, j'ai testé le disque en démarrant l'ordinateur réel avec. J'ai alors atteint l'installeur de Lion, mais je ne voulais pas effacer mon disque dur avec ça si bien que je redémarrai la machine. Le problème était que j'avais tenté d'optimiser en mettant un lecteur DVD SATA, mais iATKOS n'aimait pas; il fallait que le lecteur DVD soit IDE. Je fis la modification et je pus atteindre l'installeur. J'ai alors pu installer iATKOS!
Mais pour toute récompense, j'eus un système qui plantait au démarrage! J'ai dû changer la configuration audio de la machine virtuelle, remplaçant Intel HD par AC97. Donc si Mac OS X n'aime pas la carte son, pouf, pas de démarrage sans son, rien! Cela grugea sérieusement ma confiance en la possibilité d'obtenir un Hackintosh à partir d'une machine neuve. En plus, la fenêtre de Mac OS X n'occupait pas toute la surface d'affichage, le pointeur de la souris était minuscule, les caractères trop petits et beaucoup de touches ne fonctionnaient pas du tout! J'ai trouvé une solution uniquement pour la souris, si bien qu'il restait beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir explorer Mac OS X! En fait, j'ai pu agrandir le curseur seulement, mais la souris sans fil, possiblement défectueuse, bougeait de plus en plus par à-coups. C'était à rendre dingue, et seulement le début!
Encouragé par ma victoire (très) partielle sur A.R.D.-NAS et emballé par la performance de ma machine virtuelle Ubuntu fraîchement créée, dimanche, 12 août 2012, j'ai créé une nouvelle machine virtuelle dans laquelle j'ai tenté d'installer iATKOS L2, comme je l'avais fait sur A.R.D.-NAS. Par contre, cette fois, iATKOS refusa de démarrer. Plutôt que l'installeur, j'avais une belle pomme au centre de l'écran et plus rien. J'ai fait d'innombrables essais, tenté de modifier des paramètres, abaissé le nombre de processeurs à un seul, changé la quantité de mémoire, tenté de configurer le lecteur DVD comme SATA au lieu d'IDE, en vain. Absolument rien de ce que je pensai essayer n'eut le moindre effet. Puis au démarrage de Chamelon, j'appuyai sur une touche de direction, ce qui stoppa l'amorçage automatique. Je pus alors utiliser les flèches pour choisir le mode Verbose. J'obtins des messages d'erreur, puis ça se bloqua à Starting Darwin... ou quelque chose du genre. Il n'y eut rien à faire pour obtenir plus d'informations.
En plus, VirtualBox souffre de frustrants problèmes de gestion du clavier. De temps en temps, plus aucune touche ne fonctionne ou Alt-Tab agit comme si Alt restait enfoncée. C'est comme si VirtualBox interceptait les commandes du clavier et ne les relayait plus correctement au système d'exploitation même la machine virtuelle éteinte! Parfois, basculer vers un autre espace de travail avec VirtuaWin arrange les choses tandis que d'autres, VirtuaWin est paralysé et ne répond plus à aucune commande. Il semble donc y avoir une mauvaise interaction entre VirtualBox et VirtuaWin. Ça pourrait à terme tuer mon système de machines virtuelles, le rendant trop désagréable à utiliser. Ça reste à voir.
À bout de nerfs, au bord du découragement total, j'ai tenté ma chance avec VMWare Player. Chaque fois que je faisais des recherches sur la virtualisation de Mac OS X, ça retombait inlassablement sur ça. Mais les guides expliquaient des manipulations à faire sous une version d'évaluation de VMWare Workstation, qu'il fallait ensuite acheter ou tenter en bric à brac de convertir la machine pour l'utiliser sous VMWare Player! Néanmoins, j'essayai la méthode naïve: démarrer iATKOS sous VMWare Player. Il se produisit exactement la même chose qu'avec VirtualBox, à l'exception que VMWare affichait un message selon lequel le processeur de la machine virtuelle s'était arrêté, puis absolument plus rien ne pouvait fermer VMWare. Tout était bloqué de sorte qu'il fallait appuyer sur CTRL-Alt-Delete, accéder au gestionnaire de tâches et tuer VMWare de force!
Ainsi, VMWare ne faisait pas mieux que VirtualBox si bien que je le supprimai sans aucun regret. Inutile d'avoir plusieurs gestionnaires de machines virtuelles installés. Ça peut même être nuisible si, par malheur, les deux se mettent en fonction simultanément. Mais VMWare me laissa un indice qui allait être important pour la suite: quelque chose était allé de travers avec le processeur virtualisé. Se pouvait-il que la virtualisation expose au système invité un processeur Ivy Bridge qui ferait planter Lion, normalement incompatible avec ça? Mes lectures que j'ai faites par la suite au sujet de la virtualisation, tout en étant très intéressantes, semblaient appuyer cette hypothèse sans toutefois la confirmer réellement.
Dans ce cas, il existait deux solutions possibles: une distro pour Mountain Lion, compatible Ivy Bridge puisque les nouveaux Mac ont ce genre de processeurs, ou encore la méthode UniBeast. A.R.D.-NAS exécutant Lion, il serait possible d'aller chercher Mountain Lion sur le App Store et construire le médium d'installation! Par contre, à cause de la souris sans fil qui bouge par à-coups, l'opération risquait d'être très ardue. Je n'avais que peu envie de la tenter.
J'ai beaucoup fouillé, beaucoup cherché, et peu trouvé. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à un message envoyé par mon frère quelques semaines plus tôt, disant qu'installer Mac OS X sur un PC était facile selon un de ses amis. Si c'est facile pour un professeur, pourquoi est-ce si difficile pour un expert en informatique? J'en vins à croire que c'était moi le problème et cela faillit me plonger dans une crise existentielle profonde. Mais avant, je pensai à ceci: c'était peut-être facile avant, avec Snow Leopard. Avec Lion et Mountain Lion, Apple a peut-être ajouté des mécanismes pour rendre les choses plus difficiles, étant donné que la firme ne veut pas que les gens se mettent à installer Mac OS X partout.
C'est pourquoi j'ai exploré la possibilité d'installer Snow Leopard dans ma machine virtuelle. Je suis tombé sur Hazard, une autre distro avec cette version de Mac OS X. J'ai téléchargé ça, j'ai démarré l'image ISO dans la machine virtuelle et j'ai pu accéder à l'installeur. C'était déjà mieux! J'ai procédé à l'installation, redémarré et constaté avec agacement que ça affichait encore un message d'erreur qu lieu de s'amorcer.
J'ai refait l'installation, pensant que ça avait planté pendant la tentative précédente et redémarré sans rien afficher, mais j'eus une erreur dès le début cette fois. C'est qu'il fallait effacer le disque dur virtuel de nouveau avant de tenter d'installer. Je le fis, la réinstallation se passa bien, mais l'amorçage échoua. Quelques recherches plus tard, j'appris l'existence d'un bouton de personnalisation sur lequel on pouvait appuyer pendant l'installation. Je le fis et découvris des paquets optionnels. Même le bootloader Chameleon était optionnel et désactivé. Je l'activai et procédai à l'installation pour la énième fois. Elle fut de nouveau vaine.
Je ne sais pas exactement comment et pourquoi ça a fonctionné au final! J'ai à tout hasard tenté d'activer l'EFI dans la machine virtuelle et redémarré l'installeur. Ça a démarré comme sur un vrai Mac, mais ça a pris dix fois plus de temps, après quoi j'étais de nouveau dans l'installeur. J'ai réinstallé pour la énième fois, puis démarré. Encore une fois, ce fut très long, puis j'eus un message d'erreur énigmatique que j'ai oublié et qui ne disait absolument rien. J'ai à tout hasard désactiver l'EFI et là, le démarrage de Mac OS X a réussi!
Comme sur mon HTPC, je n'avais pas l'audio et la fenêtre ne s'agrandissait pas pour occuper tout l'écran. Ceci est dû au fait qu'aucune extension invité n'est disponible pour Mac OS X, contrairement au cas de Linux et Windows. J'ai par contre trouvé une solution pour l'audio: configurer le son virtuelisé sur Intel HD Audio, puis installer VoodooHDA sous Mac OS X à l'aide de MultiBeast. Bien que MultiBeast ait causé un kernel panic pour rien après l'installation, il a effectivement installé VoodooHDA de sorte qu'après, j'avais le son! Il fallait par contre choisir la sortie audio dans les préférences système.
J'ai agrandi le pointeur de la souris en utilisant les options d'accès universel et fini par découvrir des touches de raccourci pour naviguer dans le système. D'abord, la touche Commande a été associée à la touche Windows de mon clavier tandis que la touche Option du Mac correspond à la touche Alt de mon clavier. La découverte de cette correspondance m'a permis d'activer le zoom: Commande+Option+8 pour activer la fonctionalité, puis Commande+Option+= pour zoomer et Commande+Option+- pour dézoomer. Je découvris aussi quelques autres touches qui fonctionnaient, mais je n'ai toujours pas trouvé l'association pour la touche Eject, nécessaire pour certains raccourcis clavier.
Je songeai en rester là pour le moment et explorer Mac OS X à travers Snow Leopard, dans cette machine virtuelle. Deux semaines passèrent ainsi. J'ai exploré un peu, mais je ne pouvais cesser d'essayer de savoir pourquoi ça ne fonctionnait pas avec Lion. Une théorie possible est que Snow Leopard s'exécutait en 32 bits (j'ai découvert ça une bonne fois en exécutant uname -a) tandis que Lion sous iATKOS était en 64 bits. L'incompatibilité avec le Ivy Bridge ne se manifeste peut-être qu'en 64 bits, quand le mode Long du processeur est activé. Malgré tout, cet environnement intermédiaire m'a permis de m'initier à Mac OS X, ce qui fut nécessaire pour la suite.
Vendredi, 24 août 2012, j'ai voulu envoyer un message sur le forum de iATKOS afin d'avoir une meilleure idée pourquoi cela ne fonctionnait pas sur le Drake tandis que j'avais eu un démarrage fructueux sous A.R.D.-NAS. Mais avant de poster, je devais m'enregistrer. Résigné, j'entrai un nom d'utilisateur, un mot de passe, encore mon adresse e-mail, puis il y a eu un code de confirmation visuelle, aussi appelé CAPTCHA. Il faut déchiffrer des lettres ou des chiffres d'une image et les écrire pour confirmer que l'enregistrement est effectué par un humain et non une machine. À quelques reprises, j'ai eu de la difficulté avec ce genre d'images, mais après deux ou trois tentatives, ça finissait par passer. Cette fois, il n'y eut rien à faire! Il y avait tellement de lignes et les lettres étaient de couleurs différentes à tel point que je ne pouvais distinguer qu'une lettre ou un nombre.
Après un nombre incalculable d'essais avec l'insoluble CAPTCHA, j'ai envoyé un message sur la page Facebook de iATKOS pour faire part du problème et essayer de savoir si c'était normal. Peut-être était-ce moi seul qui ne pouvais déchiffrer l'image, ou peut-être était-ce une image stéréoscopique nécessitant les deux yeux pour être décodée. J'ai aussi tenté de chercher un moyen de briser le CAPTCHA, trouver un logiciel capable de le décoder. Je n'ai eu que de fausses pistes menant à des liens brisés. J'ai même transféré le CAPTCHA dans Paint.net et lui ai appliqué des effets pour détecter les contours, réduire le bruit, en vain.
Après avoir à ce point galéré, j'ai compris que je n'aurais aucune aide avec iATKOS. Si ça ne fonctionne pas, eh bien tant pis. Je cherchai donc une alternative et ne trouvai rien, à part la méthode compliquée consistant à utiliser un Mac pour créer une clé USB permettant d'installer Lion ou Mountain Lion. Il allait donc falloir le faire acheter un vrai Mac ou oublier ça.
Ainsi, je devais obtenir Mountain Lion depuis le App Store de Apple. Pas de problème, pensai-je, je possède un «Mac» virtuel sur lequel s'exécute Show Leopard, la première version de Mac OS X à offrir le Mac App Store. Je tentai donc d'y accéder de là. Par contre, j'eus beau chercher, il n'y avait aucun App Store sur la machine! J'ai encore fouillé sur Internet et appris qu'il était possible de désinstaller le App Store simplement en le supprimant du dossier Applications. C'est probablement cela que les développeurs de Hazard ont fait, jugeant que le App Store n'est pas nécessaire et l'installation d'applications achetées par le biais de ce service pourrait en théorie perturber l'amorçage du Hackintosh. Si c'est vrai, il en va de même pour n'importe quelle application, alors va-t-on se restreindre aux logiciels intégrés à Mac OS X et considérer la machine comme un simple PDA avec un ensemble de logiciels prédéfinis impossible à étendre? Pas question!
Je tentai de savoir si je pouvais accéder aux applications du App Store sans un Mac, encore en vain. Ainsi, il ne restait qu'une solution: tenter avec iATKOS L2 installé sur mon HTPC. Je le fis samedi, 25 août 2012. Ce fut une opération très pénible, car la souris bougeait par à-coups de sorte qu'il était très difficile, parfois presque impossible, de cliquer sur les éléments de l'interface trop petits. J'ai même fini par devoir abaisser la résolution de l'écran et utiliser la souris filaire de mon ordinateur principal pour enfin réussir à démarrer le téléchargement de Mountain Lion. Le App Store lui-même m'a posé des difficultés aussi. Je devais réviser les informations de paiement puisque c'était ma première utilisation du service sur cette «machine». Eh bien quand je réussis enfin à saisir le numéro de confirmation de ma carte VISA et cliquer sur le bouton de validation, j'eus un message comme quoi mon compte avait été modifié pendant l'opération et que je devais réessayer plus tard. Je dus ainsi tout recommencer, mais la seconde tentative fut la bonne.
Ensuite, j'ai trouvé le résultat du téléchargement dans le répertoire Applications et je l'ai archivé dans le format ZIP, en utilisant la commande Zip sur le terminal. Utilisant Scp, je pus ensuite recopier le fichier ZIP sur le disque dur de mon HTPC, la machine réelle. C'est par ce tunnel que je ressortis le fruit de mes efforts de l'enclave dans laquelle se trouvait mon Mac virtuel. J'aurais peut-être pu le transférer directement vers le Drake, mais je risquis d'avoir des problèmes réseau et le transfert de 4Go par home plug networking est trop long. Je voulais donc le copier sur une clé USB. Je pus le faire, mais vers la fin, Linux me sortit un message d'erreur comme quoi le fichier était trop gros. Il y avait pourtant suffisamment d'espace sur la clé USB. Puis je compris: FAT32. Le fichier pesant plus de 4Go, il ne pourrait pas être copié sur un support formaté en FAT32, comme par exemple ma clé USB. Je devais donc reformater ma clé USB ou utiliser mon disque dur externe, dont le système de fichiers est NTFS. J'optai pour cela et ça fonctionna.
C'est ainsi que je me suis procuré un lion des montagnes sauvage, incapable de survivre hors de sa terre natale. Il fallait donc l'adapter en le croisant avec un caméléon, ce que j'allsis faire sur mon deuxième Mac virtuel, celui exécutant Snow Leopard; ce serait plus facile que sur mon HTPC.
Dimanche, 26 août 2012, je transférai le fichier ZIP de Mountain Lion sur le Drake puis utilisai Scp pour le copier dans la machine virtuelle exécutant Snow Leopard. Par contre, je dus pour que la copie réussisse activer le serveur SSH sur Mac OS X. Je ne me rappelle plus exactement comment j'y suis arrivé, probablement en fouillant dans les options réseau des préférences systèmes.
J'ai ensuite tenté d'utiliser Unzip pour décompresser l'archive et obtenu un message d'erreur. J'ai vérifié l'archive originale avant le transfert dans la machine virtuelle et elle était correcte. J'ai tenté de refaire le transfert et ça a donné le même résultat. Enfin, j'ai double-cliqué sur l'archive dans le Finder et ça l'a décompressée. Donc le fichier ZIP était correct! Il était seulement incompatible avec la version de Unzip dans Snow Leopard. La chose faite, j'ai copié les données décompressées dans le répertoire Applications du disque dur.
Vint ensuite le temps de démarrer UniBeast. Malheureusement, ce dernier voulait créer une clé USB pour amorcer Mountain Lion plutôt que copier le contenu du système patché dans un répertoire. Mais en fait, ça aurait pu fonctionner avec n'importe quel disque dur, pas juste une clé USB. Il aurait suffi que je crée un second disque dur dans la machine virtuelle et que j'applique les instructions données exactement comme si c'était une clé USB. Ne sachant pas que je pouvais faire ainsi, j'ai inséré une vraie clé USB de 8Go, puis j'ai indiqué à VirtualBox de la rendre disponible sous le système Mac hébergé. J'ai ensuite utilisé l'Utilitaire Disques sous Mac pour créer une partition occupant toute la clé dans le format Mac journalisé et avec une table MBR. Puis j'ai démarré UniBeat et lui ai indiqué de travailler sur cette clé. Ça a été très long, plus de vingt minutes. J'ai bien cru que ça n'en finirait pas. J'ai même fini par faire des recherches sur Internet et découvert des posts de forums selon lesquels ça avait bloqué à l'infini pour certains. Il y a eu des cas où la machine a niaisé pendant pluus de 23 heures, sans jamais cesser d'effectuer des accès à la clé USB, au point de la faire chauffer. Il y avait lieu de craindre que ce serait plus lent encore depuis une machine virtuelle! Mais ces cas survenaient sous Lion. Ainsi, si j'avais tenté d'exécuter UniBeast sur mon HTPC, j'aurais peut-être eu ce problème! Snow Leopard était peut-être nécessaire pour obtenirr la clé UniBeaast! En effet, par chance, après un temps fou et l'écoute d'un épisode de Fringe sur mon HTPC, UniBeast avait fini!
Après tout ça, je disposais d'un lion des montagnes génétiquement modifié possiblement capable de survivre hors de son environnement natal! Le chargeur Chameleon était là, sur la clé USB, avec l'installeur original de Mountain Lion. En plus, cette clé USB pourrait servir à installer Mac OS X sur une machine réelle.
Lundi, 27 août 2012, il était grand temps pour moi de tester le fruit de mes efforts. Malheureusement, un nouvel obstacle se dressa contre moi: VirtualBox ne permettait pas l'amorçage de clés USB! J'ai cherché longtemps pour trouver un moyen de transférer l'installeur de Mountain Lion sur DVD, mais ce fut vain. J'essayai en cherchant pour transférer un système sur clé USB vers un système sur DVD: je tombai sur des instructions pour faire l'inverse. Constatant qu'il n'y aurait encore une fois aucune solution simple et souhaitant tester ma clé USB avant de partir pour une commission, j'ai démarré cette dernière sur ma machine réelle, après avoir reconfiguré l'UEFI pour réactiver le démarrage classique BIOS. J'aboutis alors dans l'installeur de Mountain Lion! Mais après, je ne pouvais pas revenir sous Windows! J'ai bien cru que j'allais devoir tout réinstaller, mais en fait il a suffi que Windows soit le premier élément dans la liste d'amorçage. J'étais sauvé, et ma clé USB semblait fonctionner! Ce fut une bonne chose que ce test réussisse, car j'avais affaire au centre-ville ce jour et envisageais, tanné par tous ces problèmes, aller me chercher un vrai Mac si je rencontrais encore un autre mur!
C'est seulement mardi, 28 août, que j'eus le temps de pousser plus loin. J'ai tenté une procédure pour ajouter un disque dur brut sous VirtualBox et j'ai associé ce disque à ma clé USB. L'idée était de faire passer ma clé USB pour un disque dur et il y avait des instructions pour y arriver sur Internet. Malheureusement, cela échoua encore! Il a fallu que je démarre l'Invite de Commandes en mode Administrateur pour pouvoir créer le disque brut, puis VirtualBox en mode Adminsitrateur pour pouvoir l'utiliser. Ainsi, cette nouvelle difficulté était posée par la fonction de contrôle des comptes utilisateurs de Windows 7, que je refusais de désactiver bien que ça semble une pratique courante. À quoi bon avoir Windows 7 si on doit désactiver toutes ses nouveautés (Aero, UAC, 64 bits, etc.) pour en faire un Windows XP alourdi? Mais après tout ça, je pouvais démarrer l'installeur de Mountain Lion dans la machine virtuelle!
L'installation de Mac OS X se passa très bien. Ensuite, je pouvais démarrer le système, mais il fallait toujours la clé USB pour y arriver. Pour lever cette contrainte, je devais exécuter MultiBeast afin d'installer Chimera sur le disque dur virtuel. Malheurusement, l'exécution de MultiBeast échoua, car Mountain Lion bloquait les applications provenant de développeurs non reconnus par Apple! Il y avait par chance une option que je pus trouver pour désactiver cette limitation, et là je pus exécuter MultiBeast. Cela me permit d'installer Chimera et VoodoHDA.
Après tout ça, je possédais un véritable Mac virtuel! Il se pouvait par contre que des problèmes insolubles ou une performance inacceptable me forcent à tout réinstaller, cette fois sur une machine réelle. Mais ma clé USB Mountain Lion va me permettre de le faire!
Samedi, 15 septembre 2012, j'ai enfin réussi à installer quelques applications sur mon Mac virtuel, mais j'ai aussi eu un nombre incalculable de difficultés. Les caractères sont décidément trop petits, mais il y a aussi de nombreux problèmes avec les applications. La roulette de la souris fonctionne de façon incorrecte, défilant parfois vers le haut, parfois vers le bas, peut-être en fonction de l'application utilisée, peut-être pas. C'est à croire qu'Apple veut décourager son utilisation en faveur des barres de défilement ou du défilement à deux doigts sur le trackpad intégré aux MacBook.
J'ai eu droit à une véritable chaîne de bogues. Pour atteindre mon but final, qui était d'ouvrir mon journal intime et y écrire un peu, je devais d'abord accéder à mes fichiers sur l'hôte Windows, mais Mac OS X refusait de s'y brancher. J'ai fait des recherches et eu de problèmes avec la souris. La roulette ne fonctionnait pas bien, en partie à cause de Mac OS X, en partie à cause de VirtualBox.
Mac OS X fait en sorte que défiler vers le bas effectue parfois l'action correcte, parfois l'action inverse; il faut valider visuellement, à chaque fois, dans quel sens le défilement a lieu, ou cesser d'utiliser la roulette. Je crois que c'est une nouvelle «fonctionalité» de Mountain Lion.
VirtualBox, pour sa part, fait en sorte que parfois, la roulette cesse tout simplement de fonctionner! J'ai découvert que c'est un bogue qui sévit depuis plus de trois ans!!! J'étais estomaqué. Le seul contournement est d'éviter de me promener de la fenêtre virtuelle au système hôte trop souvent. En plus de ce bogue, la souris se coinçait régulièrement dans les bords de l'écran ou le pointeur se décalait légèrement lors d'un clic, rendant les opération très difficiles, pas seulement le défilement. C'était le genre de problèmes que j'avais eus sur mon HTPC avec iATKOS, en moins pire. Ces problèmes avec VirtualBox sévissent aussi sous Linux; ils ne sont pas spécifiques à Mac OS X.
En plus, en faisant mes recherches sur Google, je me suis rendu compte que la roulette de la souris activait périodiquement un mode auto-scroll dans Google Chrome impossible à désactiver. Il faudrait que je repasse à Firefox et perde tous mes marque-pages!!! Au pire, je pourrais tenter de les transférer manuellement de Chrome vers Firefox, mais je perdrais alors la synchronisation avec les marques-pages sur ma tablette Android 4, à moins d'utiliser Firefox Home comme «navigateur». Autre possibilité: installer un pilote tel que Steermouse et payer pour complètement désactiver la roulette! Ainsi, tout revenait à inhiber le fonctionnement de la roulette de la souris. Par chance, il existait une solution simple: rebrancher ma souris précédente. Elle est moins précise, mais au moins le bouton du centre sous la roulette est moins sensible et je n'ai plus eu ce problème d'auto-scroll.
J'ai mis de côté les bogues de souris pour me concentrer sur l'établissement d'une connexion de données entre mon Mac et mon PC. Mais juste cela a causé d'infinies misères! Je pensais utiliser la commande Se connecter à un serveur du menu Aller dans le Finder, mais cette commande était difficile d'accès (caractères trop petits encore) et se contentait de me cracher une erreur. J'ai été obligé de taper smb://drake.local comme nom de serveur pour enfin pouvoir l'avoir! Après, par chance, je pouvais accéder aux fichiers depuis /Volumes/Data. Le partage réseau était monté dans le système de fichiers, pas seulement accessible depuis le Finder. Je pourrais donc l'atteindre depuis GNU Emacs.
J'ai trouvé une version de GNU Emacs pour Mac OS X et l'ai isntallée en exécutant le fichier DMG obtenu. J'ai ensuite eu d'autres problèmes pour agrandir les caractères sous Emacs, une opération essentielle pour pouvoir aller plus loin. J'ai commencé par copier mon fichier de configuration .emacs dans mon répertoire de départ sur le Mac, puis j'ai tenté de démarrer l'application: rien ne s'affichait. Je devais donc éditer le fichier pour lui enlever temporairement les commandes de changement de police, et en insérer d'autres par la suite!
Mais le Finder ne put JAMAIS au grand JAMAIS me donner accès au fichier .emacs. Comme il commence par un point, il est traité comme un fichier caché et ne s'affiche alors pas. Il n'y a aucun moyen de changer cela, à moins de copier/coller une commande obscure depuis un site Web vers le Terminal. Eh bien le copier/coller échoua à son tour! Je réussis certes à copier depuis Google Chrome, mais je n'eus pas le résultat de la copie lorsque je collai sur le Terminal. Plus tard, j'ai découvert l'outil TinkerTool qui permet d'effectuer cette configuration sans copier/coller. De plus, le copier/coller fonctionne effectivement depuis Chrome vers le Terminal. La cause de mon échec est soit VirtualBox, soit la souris qui a tassé quand j'ai cliqué sur le bouton Coller, soit je suis allé trop vite, on ne sait pas.
Je dus finalement renommer le fichier temporairement pour pouvoir l'ouvrir dans TextEdit, le modifier de là puis lui redonner son nom d'origine depuis le Terminal. Ensuite, GNU Emacs daigna démarrer et surtout, m'afficher quelque chose. Mais à chaque fois que je voulais changer la taille des caractères, ça n'affichait plus rien ou ça plantait! Au moins trois fois, j'ai dû forcer le logiciel à quitter depuis le Dock (clic droit sur son icône, puis Forcer à quitter.
Par chance, j'ai découvert que ça ne plantait pas quand on changeait les caractères sans maximiser la fenêtre de Emacs. Je l'ai fait, puis j'ai constaté que le logiciel ne sauvegardait pas les paramètres. J'ai dû utiliser la commande M-X list-fontsets pour avoir un indice de la police que j'avais mise, puis je l'ai copiée dans mon fichier .emacs manuellement.
Bon, moitié du chemin faite pour arriver à mon journal intime! Je devais ensuite installer GnuPG pour pouvoir le décrypter. Il y avait un package précompilé capable de faire mon bonheur: MacGPG2. Je l'ai installé, la commande gpg était bien accessible depuis le Terminal, youpi. Mais Emacs, le pauvre, ne le voyait pas. J'ai dû ajouter une autre ligne pour ça dans le fichier de configuration. L'inspiration est venu d'une autre recherche sur Google.
Puis j'ai découvert que le clavier du Mac, complètement différent, allait me faire chier sous Emacs. Pas moyen de faire un /, un @, etc.! Pourquoi? Parce que la saisie de ces touches avec le clavier canadien français impliquait la touche Alt de droite, mais sous Mac OS X, les deux touches Alt étaient liées à la touche Meta de Emacs! Il ne semblait y avoir aucun moyen, sauf passer au clavier anglais et renoncer à tous les caractères accentués à moins de les saisir avec des séquences (é pour faire un é sur une page Web, \'e pour obtenir un é en LaTeX, ça devient pénible). Pour éviter cela, je dus bidouiller encore le fichier de configuration afin que la touche Meta de GNU Emacs soit la touche Commande du Mac, associée sur mon clavier à la touche Windows. L'inspiration vient encore d'un autre post de forum. J'ai aussi essayé d'avoir un clavier canadien comme sous Windows, ça a presque fonctionné, mais là plus aucune touche de contrôle ne fonctionnait, pas même les flèches de direction!!!
À la fin de cette très pénible et frustrante séance d'exploration, j'avais ajouté les lignes suivantes dans mon fichier .emacs:
(set-frame-font "-apple-Menlo-medium-normal-normal-*-24-*-*-*-m-0-fontset-auto4") (setq mac-command-modifier 'meta) (setq mac-option-modifier nil) (add-to-list 'exec-path "/usr/local/bin")
J'entends déjà les puristes de Mac me dire que je n'aurais pas dû tenter de faire fonctionner GNU Emacs là-dessus mais plutôt utiliser un traitement de texte plus orienté graphique. Malheureusement, Mac OS X ne livre que TextEdit. Pour aller plus loin, il faut se tourner vers LibreOffice et construire des documents dans les formats OpenDocument ou, au pire, Microsoft Office. Mais je dispose d'une impressionnante quantité de documents en LaTeX que je ne pourrai pas convertir en OpenDocument à moins d'y passer un temps interminable. À noter que je n'avais pas encore entrepris d'installer LaTeX sur mon Mac, ce qui me semblait une autre demi-journée de travail en perspective. Mais au moins, j'avais réussi à installer GNU Emacs, ouvrir mon journal intime, y écrire quelques lignes et sauvegarder le fichier!
Encore une fois, je crois qu'une vidéo vaut mille mots.
De plus, quelques jours plus tard, j'ai découvert que Mac OS X sous VirtualBox se comportait très mal lorsque j'activais le dashboard. C'est une nouveauté de Snow Leopard accessible en appuyant sur la touche F12 et qui permet d'afficher de petits gadgets. Lorsque j'ai voulu ajouter un gadget, cela a pris un temps considérable, suffisamment long pour que je crois que ça avait planté. Mais cela a fini par fonctionner.
J'avais donc atteint un cul-de-sac. Rendu là, il me restait trois options: abandonner mon exploration de Mac OS X, acheter un véritable Mac d'Apple (probablement un MacBook Air ou un MacBook Pro pour disposer d'un laptop susceptible de complémenter mon PC), ou encore installer Mac OS X sur une partition d'un disque dur bien réel. Tant qu'à y être, j'y installerais Linux pour m'affranchir des bogues présents et potentiels avec VirtualBox. Les deux pages suivantes montrera que je suis rendu un peu fou, car j'ai choisi l'option la plus difficile: le Hackintosh.