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Passage dans le monde réel: installation de Linux sur le Drake

Comme le montre la fin de la page précédente, j'ai éprouvé des problèmes de performance avec Mac OS X sous VirtualBox. Avec Ubuntu, ça semblait fonctionner pas si mal, mais il y avait des bogues rendant l'utilisation du système difficile et frustrante. Voici une liste des problèmes que j'ai rencontrés:

  1. La roulette de la souris cesse de fonctionner sous Linux dès qu'on bascule entre la fenêtre de VirtualBox et une application sous Windows. Cela réduit beaucoup le potentiel de synergie entre la machine virtuelle et l'hôte.
  2. Parfois, le clavier cesse complètement de fonctionner dans l'interface de VirtualBox, rendant difficile la fermeture complète de ce dernier. Il faut alors cliquer avec la souris et parfois même basculer vers une autre application pour revenir à VirtualBox.
  3. Lors du passage de contrôle d'un périphérique USB de l'hôte vers l'invité, il arrive que l'opération échoue et qu'elle ne puisse plus être retentée à moins de redémarrer la machine virtuelle. Avec une Webcam, il se produit un plantage catastrophique exigeant de redémarrer l'hôte!
  4. Un an plus tôt, j'avais essayé d'installer VirtualBox temporairement sur le laptop de la compagnie où je travaille afin de montrer quelques bases de Linux à une amie. L'opération a été extrêmement frustrante, car sans aucune raison, VirtualBox décidait que le démarrage du système invité devenait impossible, à moins de détruire la machine virtuelle et la recréer. Rien ne me disait que la même chose n'allait pas finir par arriver avec ma machine virtuelle Linux, et ce après des mois d'évolution et d'ajustements!

J'ai fait une tentative avec VMWare Player, mais ce logiciel ne m'a pas plus du tout. En effet, vers la fin de l'installation d'Ubuntu, qui a été plus longue que sous VirtualBox, VMWare a gelé et plus rien ne permettait de faire quoi que ce soit. J'ai dû tuer le processus depuis le Gestionnaire de Tâches de Windows!

Il y avait ainsi un risque important que ma machine virtuelle Linux doive éventuellement migrer vers une machine réelle. Mac OS X avait déjà subi le même sort, car l'accélération graphique de VirtualBox n'était pas compatible avec Mac OS X, rendant le système peu performant. Je ne savais pas s'il serait possible de faire cohabiter Linux et Mac OS X sur le même système et risquais de saboter mon installation de Mac OS X en essayant d'ajouter Linux plus tard. Il valait donc mieux essayer d'installer Linux avant Mac OS X pour au moins ne pas détruire une installation configurée et ajustée depuis des mois. Je voulais aussi mieux comprendre le fonctionnement de l'UEFI, dont Mac OS X dépend, et tenter d'installer Linux en mode UEFI m'y aiderait.

Malheureusement, un nouveau problème guettait: la capacité de mon SSD de 120Go, insuffisante pour faire tenir Windows, Linux, Mac et les applications. Déjà, j'en étais à 100Go de remplis, en partie à cause de mes deux machines virtuelles! Elles disparaîtraient certes, mais elles feraient place à de vraies partitions. Je m'attendais au pire, car je n'avais même pas encore installé sous Windows des logiciels de conception de musique et de montage vidéo! En effet, je souhaitais éventuellement m'amuser avec Reason de Propellerhead et Video Studio de Corel.

J'ai donc dû traiter ce problème avant tout, ensuite de quoi j'ai tenté d'installer Ubuntu. L'installation a échoué plusieurs fois, me mettant à la torture. J'ai cru que c'étaient la carte mère, l'UEFI, le SSD, le bloc d'alimentation, je ne savais plus quoi faire ni penser. Il faut croire que j'étais bloqué par un affreux bogue dans le noyau d'Ubuntu 12.04 qui persiste même avec les mises à jour les plus récentes. J'ai heureusement eu plus de chance avec Fedora 17.

Par contre, même Fedora finit par se planter. Il semblait bel et bien y avoir un vilain défaut dans ma carte mère, quelque chose qui ne serait jamais traité puisque ça ne se manifestait pas sous Windows. Il m'a fallu bien des essais et erreurs pour enfin trouver le coupable et stabiliser Fedora tout en rendant possible l'installation d'Ubuntu.

L'installation du deuxième SSD: un autre petit casse-tête de fils

J'ai acheté un deuxième SSD vendredi, 28 septembre 2012. Malheureusement, le vendeur chez Microbytes, où je suis allé chercher le disque, m'a mis en garde de bien faire les mises à jour du firmware pour les Agility 3 de OCZ, car il y avait eu des bogues dans le passé causant l'effacement complet du disque! Inquiet, j'ai vérifié la version de mon firmware. Malheureusement, j'ai eu bien du mal à trouver l'outil de mise à jour de OCZ. La version que j'ai obtenue, apparemment compatible avec le Agility, était très primitive. C'était une image ISO qu'il fallait graver et utiliser pour démarrer l'ordinateur, après avoir reconfiguré le mode SATA dans le BIOS en IDE, pas AHCI!

Malheureusement, mon graveur refusa catégoriquement de produire des CD-RW fonctionnels. J'ai été obligé de gaspiller un CD-R pour l'occasion! J'ai fini par atteindre le programme de mise à jour, mais il proposait seulement la version 1.7 du firmware tandis que j'avais la 2.22 sur le SSD!

Au moins trois quarts d'heure plus tard, après d'interminables recherches, j'ai fini par trouver où obtenir le logiciel adapté au Agility 3! Il fallait choisir l'item de menu OCZ VERTEX 3, VERTEX 3 MAX IOPS, AGILITY 3, SOLID 3, REVODRIVE 3, REVODRIVE 3 X2, SYNAPSE AND NOCTI à travers une liste énumérant sur chaque ligne plusieurs modèles différents. La version Windows était disponible, mais elle ne fonctionnerait pas si Windows était sur le SSD! Je dus donc gaspiller un second CD-R, y gravant une nouvelle ISO. J'ai alors pu démarrer ce nouveau logiciel et vérifier que mon SSD était bien à jour. Fiou!

Le lendemain, j'ai installé le nouveau SSD dans la machine. J'ai d'abord eu beaucoup de mal à fixer les deux disques (le vieux et le nouveau) dans mon adaptateur Thermaltake, car les disques bougeaient tandis que je tentais d'insérer les vis de fixation. On peut voir l'assemblage sur l'image de droite. Les deux SSD dans mon adaptateur Thermaltake Faire entrer l'assemblage dans le boîtier a été super chiant à cause des fils du bloc d'alimentation qui bloquaient le passage, puis j'ai eu beaucoup, non énormément de mal, à brancher les fils de données et d'alimentation.

Étant donné que les deux SSD étaient collés, je ne pouvais utiliser ni de connecteurs SATA à 90 degrés, ni de fils d'alimentation intermédiaires. J'ai dû réorganiser l'alimentation de sorte que les SSD étaient branchés avec les extrémités des câbles SATA, et utiliser les connecteurs SATA à 90 degrés que j'avais pour le DVD et le disque dur de données plutôt que les SSD. C'est seulement un mois plus tard que j'ai découvert comment utiliser les câbles à 90 degrés: en branchant l'extrémité courbée dans les ports de la carte mère plutôt que les SSD. Mais idéalement, il m'aurait fallu un jeu de patch cables pour réussir ça plus facilement! Non, mieux encore, une tour avec des supports intégrés pour les SSD! L'image suivante donne une idée d'à quel point le câblage de ma machine était rendu une vraie jungle! Une véritable jungle de câbles!

L'installation physique terminée, j'ai procédé à la vérification du firmware: 2.22! Tout était donc OK, pas de quoi me faire du souci de ce côté-là.

Ubuntu prend trop de courant!

Samedi après-midi, 29 septembre 2012, j'ai d'abord tenté de tester la capacité d'Ubuntu à s'installer en UEFI en simulant sous VirtualBox avant de le mettre en place pour de vrai. Eh bien ça n'a pas fonctionné du tout. À présent, VirtualBox plante quand on démarre en UEFI et ça a fini que j'ai encore eu des problèmes avec le clavier. VirtualBox affichait une fenêtre et AUCUNE touche ne permettait de faire quoi que ce soit!

Je me suis tanné, j'ai installé VMWare Player, lui a procédé à l'installation d'Ubuntu automatiquement, et sur le disque dur au lieu du SSD, c'était super lent et ça a fini par planter comme avec iATKOS. Absolument plus rien ne fonctionnait, à part CTRL-ALT-DELETE et tuer VMWare. J'ai tout désinstallé ça une seconde fois.

Convaincu à 100% que le mieux à faire était d'abandonner les machines virtuelles, j'ai alors entrepris l'installation de Linux en natif, sur le second SSD, en utilisant un CD-R de Ubuntu 12.04 que j'avais depuis quelques temps. Mais pendant l'installation, la machine a redémarré et a rapporté une surcharge du bloc d'alimentation! Le message était le suivant:

Power supply surges detected during the previous power on.
ASUS Anti-Surge was triggered to protect system from unstable power supply unit!

Ma première idée était un branchement déséquilibré des composantes: si tous les disques se trouvaient sur le même câble d'alimentation, peut-être cela surchargeait un des circuits de l'unité, qui coupait alors le courant. J'ai donc gossé pour essayer de rebrancher les choses. Le disque dur et le DVD, tous deux nécessitant du 12V, étaient sur le même câble d'alimentation. J'ai rebranché ça différemment, mais là, la machine ne détectait plus tous les disques. Des fois, il manquait le Western Digitial (le disque de données). D'autres fois, l'ordinateur ne trouvait pas le nouveau SSD! Je me demandais donc de plus en plus si le bloc d'alimentation avait un bogue qui allait m'empêcher de raccorder plus qu'un SSD. Mais après de frustrants essais qui me rendirent presque fou, ça a fini par tenir bon!

Suite à ces difficultés, je jugeai bon de tester la machine un peu sous Windows avant de tenter une nouvelle installation de Linux. J'ai pu écouter un peu de musique et jouer à Quantum Conundrum, un jeu 3D pas mal bien qui a fini plus tard, malheureusement, par m'en faire baver à mort. Il n'y a eu aucun redémarrage de la machine, aucun plantage, tout était OK.

Le lendemain, après une nuit agitée et un entraînement au gym, je me suis attaqué au bogue Linux de nouveau. La machine a pété les plombs encore un coup, me mettant dans un état de colère indescriptible. Bon, finis-je par penser, c'est peut-être le lecteur DVD qui prend trop de courant et ça bogue avec les deux SSD. Si c'est ça, je tenterai de traiter plus tard, mais je ne voulais pas tenter d'acheter un nouveau bloc d'alimentation par essai et erreur, puis rester pris avec. Que dire d'utiliser le bloc du Salvator, ou au pire celui de A.R.D.-NAS? Eh bien aucun de ces deux blocs ne possédait deux connecteurs auxiliaires de 12V, et ma nouvelle carte mère en avait besoin.

Il existait par chance un moyen super simple de tester sans débourser le moindre sou: créer une clé USB d'amorçage Ubuntu. Je l'ai fait depuis la version installée sous VirtualBox. J'ai alors entrepris l'installation depuis ce nouveau médium. Cela alla plus vite qu'avec le CD, mais pouf, encore le redémarrage!

Bon, ok, c'est Ubuntu qui est le problème. ça ne fonctionnera pas sur cette machine. Alors essayons avec une autre distribution: Fedora, je la connais, l'ayant déjà utilisée. J'ai donc téléchargé ça, foutu ça sur une clé USB en utilisant le logiciel UNetBootIn, et testé. Je ne pouvais pas me servir de la méthode sous Ubuntu, car elle ne permet que de créer des clés Ubuntu! Le démarrage UEFI échoua encore: un fichier était introuvable. Là, j'en eus ma claque de l'UEFI! Je te démarrai ça en BIOS et eus encore une erreur. Ainsi, l'ISO officielle de cette distribution était boguée!!!! C'était stupéfiant, à couper le souffle. On n'a rien parce qu'on ne paie pas, là c'était on ne peut plus vrai!

Tanné de me battre, j'ai mis ça de côté et m'attaquer à l'installation de Mac OS X! Je vais regrouper mes péripéties dans le monde d'Apple sur la page suivante et donc me concentrer ici sur les ennuis avec Linux, car c'était loin d'être fini.

En effet, je ne pouvais me résoudre à complètement oublier Linux. J'en avais besoin minimalement pour utiliser Unison afin de synchroniser mes fichiers entre mes machines. Dimanche soir, j'ai eu l'idée d'essayer de graver l'ISO de Fedora 17 sur un CD, me disant que c'était peut-être UNetBootin qui avait fait une mauvaise job avec. Eh bien, le CD résultant fonctionna super bien!

Une nouvelle ISO, de nouveaux problèmes

Malheureusement, j'ai eu une autre idée à essayer pour Ubuntu! Lundi, 1er octobre, après une nuit encore plus agitée que la précédente, vers 6h30, j'ai rallumé le Drake. Je voulais tenter de bâtir une ISO d'Ubuntu avec tous les paquets mis à jour. Ce fut très pénible. L'utilitaire UCK supposé m'aider, eh bien il était bogué et plantait dès le début! Je dus suivre une procédure manuelle fastidieuse, copiant/collant d'innombrables commandes. Mais j'ai fini par avoir l'ISO et elle démarrait bien sous VirtualBox! Je l'ai balancée sur ma clé USB avec mon installation virtualisée de Linux, un peu comme j'avais fait pour obtenir la clé USB Unibeast quelques semaines plus tôt. C'est aussi avec l'installation virtualisée que j'ai pu bâtir l'ISO modifiée. Je dus ensuite mettre tout ça de côté pour me consacrer à mon travail.

Samedi, 6 octobre 2012, j'ai inséré ma clé USB avec ma version mise à jour de Ubuntu dessus et tenté l'installation. L'amorçage s'est bien passé, j'ai pu démarrer l'installation, mais encore une fois, la machine a redémarré en plein milieu et m'a ressorti le message d'erreur à propos de la surcharge.

J'ai essayé d'autres choses, je ne me rappelle plus quoi, mais ça m'a redonné le message d'erreur et le redémarrage. J'ai fini par désactiver la fonction anti-surge, car j'avais lu la semaine précédente qu'elle donnait parfois de fausses alertes, et refaire un essai. Aucun progrès, à part un redémarrage sans message d'erreur.

J'ai essayé de faire de nouvelles recherches qui furent vaines, toujours vaines. Quand le problème est unique de cette façon, c'est souvent un signe qu'il est matériel et il n'y a dans ce cas rien à faire. J'ai fait un essai avec Fedora 17, mais là cette fois, il refusait de démarrer complètement, affichant sans cesse qu'une erreur avait eu lieu. C'était soit la carte mère qui déconnait, soit le fait que la puce graphique Intel HD 4000 n'était pas prise en charge par les pilotes offerts sous X.Org, ou prise en charge partiellement de sorte que ça boguait. Ainsi, ça se pouvait que je sois obligé de rajouter une carte graphique dans la machine pour installer Linux.

Bon, on va essayer de mettre le BIOS à jour. J'ai donc démarré ça sous Windows, activé ASUS Update, la solution qui me semblait la plus simple, et tenté d'effectuer la mise à jour. Eh bien, ASUS Update ne voulut RIEN faire, à part attendre. Il affichait un message indiquant qu'il essayait de se connecter, point! J'ai fait des recherches là-dessus et il n'y avait rien à faire, à part essayer avec l'utilitaire EZ Flash démarré depuis un CD, et ce après avoir téléchargé le nouveau BIOS et EZ Flash manuellement.

Bon, j'ai fini par me décider à le faire, mais l'interface réseau de la carte mère s'y mit, ralentissant l'accès à Internet. C'était impossible que ce soit aussi lent, ça n'avait pas d'allure. Le site de ASUS, eh bien il ne répondait même plus.

Tanné, je décidai de faire un essai depuis le Salvator. Je rebranchai donc la vieille machine, l'allumai et tentai de l'utiliser pour accéder au site d'ASUS. Eh bien cela fonctionna! Je pus aller ramasser le nouveau BIOS et le copier sur une clé USB, espérant que j'allais pouvoir démarrer un utilitaire de Flash directement depuis le programme de configuration de l'UEFI. J'ai aussi transféré quelques fichiers de la nouvelle vers la vieille machine tant qu'à y être.

Je repassai ensuite sur la nouvelle machine et redémarrai, clé USB branchée. J'entrai dans le programme de configuration en utilisant la touche Delete, fouillai un peu et trouvai dans une section Tools le EZ Flash. Je partis ça et pus appliquer la mise à jour. Le programme a détecté la clé USB. Pas besoin d'une disquette ou d'un CD. La mise à jour a aidé, rendant l'amorçage de la machine plus rapide. Mais j'ai toujours du mal à atteindre le menu de sélection d'amorçage.

Je réussis à l'avoir un moment donné, après beaucoup de misère et même un plantage dans le POST m'obligeant à faire un reset. Mais l'installation d'Ubuntu se péta la gueule encore: même problème d'anti-surcharge!

Fedora, celui-là fonctionne

Après mes échecs de samedi, 6 octobre, je me résolus à tenter ma chance avec une autre distribution qu'Ubuntu. L'installation de Fedora a fonctionné, par chance, et n'a pas causé de nouveau bogue de bloc d'alimentation. J'ai eu d'autres problèmes, dont des difficultés avec la souris. J'ai par contre abouti à un système pas mal fonctionnel. Même le NTFS s'est mis à fonctionner par magie quand j'ai activé RPM Fusion et appliqué une mise à jour.

Partitionnement

Tout d'abord, après la mise à jour du BIOS, je pouvais démarrer le CD de Fedora 17, en UEFI. J'étais bien content! Je démarrai alors l'installation et pus me rendre sans problème à la phase de partitionnement. Je désignai une partition de 20Go du second SSD, la formatai en ext4 et la configurai comme la racine du système, en lui associant le point de montage /. Une seconde partition de 30Go, elle aussi sur le SSD, reçut le formatage ext4 et le point de montage /home; ce serait là qu'iraient mes paramètres et données spécifiques à Linux. J'ai créé une partition de 17Go sur le SSD pour le swap, une seconde partition de 20Go pour un éventuel autre système Linux, et le reste devait être dédié à Mac OS X. Il y avait aussi la partition spéciale ESP au début du disque.

Malheureusement, bien que tout soit en place, je ne pouvais aller plus loin dans l'installation: l'installeur m'affichait un message d'erreur critique concernant l'amorceur de phase 2 (stage 2 boot loader en anglais). J'ai cherché longtemps pour celle-là, j'ai bien cru que j'allais devoir réorganiser le disque pour aménager une stupide et inutile partition /boot. En fait, il suffisait simplement d'associer le point de montage /boot/efi à l'ESP!!! Je vérifiai aussi que Linux le considérait comme la partition d'amorçage EFI. Cet obstacle surmonté, je pus progresser dans l'installation et me rendre à son terme! Comment aurais-je dû savoir qu'il fallait faire ainsi? Je ne sais pas trop, il ne semble pas y avoir moyen de savoir autre que par une série de déductions!

Démarrage de Windows

Après cette installation, Fedora avait enregistré une entrée dans la NVRAM et l'avait mise en priorité. Ainsi, si je démarrais la machine, je me retrouvais sous Linux. Windows 7 ne se trouvait pas dans le menu de GRUB; il semblait avoir disparu. Un profane aurait paniqué et tenté de restaurer l'amorçage de Windows, en utilisant son DVD d'installation. Il se serait retrouvé avec un amorçage Windows seulement et aurait alors cru qu'il ne pouvait pas faire cohabiter les deux systèmes sur la même machine.

Une première solution consiste à ajouter Windows 7 dans le menu de GRUB, ce que GRUB devrait normalement accomplir automatiquement. Le fait que Windows soit installé en UEFI a probablement empêché cela. Je tentai de reconfigurer GRUB manuellement, mais surprise: aucune procédure ne fonctionnait! Toutes se référaient à un fichier /boot/grub/grub.conf qui n'existait même pas! Encore une fois, il m'a fallu recourir à mon savoir naissant au sujet de l'UEFI pour déduire que certains fichiers de GRUB se trouvaient dans l'ESP! Partant de cela, je pus trouver le fichier dans /boot/efi/EFI/redhat/grub.conf! Pour rendre Windows accessible, je dus y ajouter la petite formule magique qui suit:

title Windows 7
        root (hd1,0)
        chainloader /EFI/microsoft/BOOT/bootmgfw.efi

Bâtir cette incantation demande un certain raisonnement encore une fois. Il faut que root identifie l'ESP du SSD contenant Windows. En raison de branchements à tôtons que j'ai faits, Windows 7 s'est retrouvé sur le deuxième port SATA plutôt que le premier et je n'ai jamais osé changer ça de peur de briser l'activation ou tout bousiller le système et devoir réinstaller.

Mais il existe un moyen plus simple: rEFInd. Il suffit de l'installer depuis Linux et lui va offrir un menu permettant de choisir le chargeur EFI pour Windows ou GRUB pour Linux. Malheureusement, rEFInd affiche d'autres icônes inutiles qui ne fonctionnent pas et ne m'a pas encore permis de démarrer sous Mac OS X. Il peut le faire facilement seulement sur un vrai Mac.

Configuration

Pour agrandir les pointeurs de la souris, vraiment trop petits, j'ai dû télécharger LargeMouseCursors et le décompresser dans mon répertoire d'origine. J'ai ensuite installé Gnome-Tweak-Tool qui m'a permis de changer le thème de souris. Contrairement au cas d'Ubuntu, le changement fut instantané: pas besoin de rendre le jeu de pointeurs par défaut pour tout le système ou redémarrer la session.

Le coin supérieur gauche m'a causé beaucoup de problèmes, mais j'ai fini par m'y faire quelque peu. Lorsque je perds le pointeur de la souris sur l'écran, je suis habitué de le ramener en haut à gauche pour le retrouver. Mais GNOME 3 s'amuse à activer un menu montrant toutes les applications démarrées lorsque la souris atteint ce coin. Je n'ai pu trouver aucune option permettant de désactiver cela.

J'ai pu configurer l'audio en 5.1, installer Audacious, Emacs, écrire un peu, accéder à Internet avec Google Chrome, à ma messagerie avec Thunderbird, etc. Tout semblait là. Quand j'ai branché mon iPod, j'ai même vu son contenu apparaître, ce qu'Ubuntu a cessé de faire depuis au moins un an. Bref, ça semblait presque mieux qu'Ubuntu.

Malheureusement, cela n'a pas duré. Lundi soir, 15 octobre 2012, pendant un cycle d'installation de mises à jour, eh bien la machine redémarra encore: nouvelle surcharge du bloc d'alimentation. J'ai refait des tests, un peu le soir même mais aussi le lendemain matin, avant de commencer à travailler. J'ai pu exécuter des tests avec l'utilitaire Stress sans aucun problème, aucun redémarrage. Mais dès que la machine tentait de télécharger des mises à jour ou d'installer un paquet, il y avait une chance qu'elle me redémarre en pleine face. J'ai pensé que ça pouvait être le lecteur de cartes USB 3, car sous Fedora, il se déconnectait et se reconnectait sans cesse. Je l'ai débranché, mais le lendemain matin, tandis que j'installais le paquet Stress, j'ai eu un autre redémarrage. Donc encore une fois, ce n'était pas la cause du problème. Toujours aucun redémarrage sous Windows, à croire que cette carte mère était totalement incompatible avec Linux. C'était vraiment choquant!

Ubuntu, prise 2

Ce problème de redémarrages m'a beaucoup fait jongler. J'ai émis toutes sortes d'hypothèses là-dessus, allant du bloc d'alimentation à la carte mère en passant par le processeur. Il se pouvait en effet que le noyau comporte un bogue faisant en sorte que sur les processeurs Ivy Bridge dont le multiplicateur de fréquence est non verrouillé se trouvaient mal configurés, opérant à un voltage trop haut. Il en résulterait alors des surcharges qui se traduiraient par des plantages ou des redémarrages. Le problème se manifestait même avec le plus récent noyau 3.6 sous Fedora si bien qu'il ne semblait pas y avoir d'espoir de solution à court terme. J'ai pensé aussi que ça pouvait être la carte mère: peut-être y avait-il un bogue dans l'UEFI, la DSDT, l'interface d'accès à une composante, quelque chose que Windows ou un pilote de ASUS sauraient contourner mais pas Linux. Je dus me faire violence à de multiples reprises, rejetant l'hypothèse d'une pièce défectueuse, qui revenait toujours. Pourquoi, me répétais-je, est-ce que ça fonctionne sous Windows? Pourquoi, ajoutais-je, est-ce qu'il n'y a pas de redémarrages sous Mac OS X? Il y avait aussi la possibilité que le problème vienne du second SSD. Mais encore une fois, pourquoi pas sous Mac OS X, lui aussi installé sur le SSDÛ Vérifier la moindre de ces théories promettait d'être difficile, exigeant de retirer et remplacer des composantes de la machine sans aucune garantie de succès. ça me semblait si fastidieux que j'ai envisagé confier cela à des techniciens: amener la machine chez Microbytes et leur demander de tout essayer pour que Linux roule dessus sans redémarrer pour rien!

J'estime que certains auraient pu devenir fou avec ça tandis que plusieurs autres auraient abandonné le combat et laissé la machine aux mains de Microsoft, ou s'en débarrasser pour de bon, mais par chance, jeudi soir, 18 octobre 2012, j'eus une idée qui me permit enfin de trouver un début de piste sans avoir à démonter la machine. C'était simple, très simple: installer Ubuntu sur un disque dur externe USB. En cas de succès, j'isolais presque le SSD, sans ouvrir le boîtier de la machine!

J'ai appliqué mon idée samedi matin, 20 octobre 2012. Eh bien, l'installation se passa très bien et j'ai même pu démarrer le système depuis le disque dur externe. J'avais donc enfin un résultat positif. Évidemment, je ne pouvais pas en rester là puisque je souhaitais installer le système sur un disque à l'intérieur de ma machine.

J'ai donc fait des recherches sur Internet et trouvé une nouvelle hypothèse: les câbles SATA 3. Il se pouvait que les fils soient différents, capables de supporter une plus grande charge. Je devais donc m'assurer que les SSD se trouvaient branchés par des câbles SATA 3. J'en avais au moins deux: ceux livrés avec ma carte mère. Mais ils étaient à angle, pas droits. Par contre, j'eus l'idée géniale d'insérer l'extrémité en angle dans les connecteurs de la carte mère, et l'extrémité droite dans les SSD vissés près l'un de l'autre dans l'adaptateur Thermaltake. La modification fut un peu tortueuse, car il y a bel et bien trop de fils là-dedans. Mais le pire, ce fut de refermer le boîtier de la machine. Le panneau latéral s'est tordu, rendant la fermeture très difficile. J'en ai bavé pendant près de quinze minutes avec ça!

J'ai tenté la nouvelle installation en fin d'après-midi, au retour du gym. Cela semblait parti pour fonctionner. J'observais la progression, qui alla plus loin qu'avant, avec excitation. J'ai bien cru qu'il allait l'avoir quand... Encore une fois, l'écran noir et retour au point de départ. Tanné, à bout de patience, j'ai ouvert le boîtier une nouvelle fois et carrément débranché le 2e SSD et, sans aucune précaution, redimensionné le disque dur de données sous Windows! J'ai garoché Ubuntu là-dessus et ça a fonctionné. Ok, cool, donc ça peut fonctionner sur un disque interne si bien que ce n'est pas le contrôleur SATA. Mais je ne pouvais pas me contenter de ça, sinon j'allais être obligé de sortir le 2e SSD de là et éventuellement me taper la réinstallation/reconfiguration de Mac OS X sur le disque dur de données. J'ai donc réinstallé encore, cette fois sur le SSD, rebranché en SATA 2 plutôt que SATA 3. Pour reconfigurer le disque en SATA 2, je l'ai juste branché dans un port SATA 2 de la carte mère; il n'y avait aucun moyen de désactiver SATA 3 juste pour Linux. Devine quoi? L'installation a réussi!

Mais j'ai eu des problèmes avec le son sous Ubuntu. Il ne voulait jouer qu'en stéréo. J'ai bien cru qu'il ne gérerait pas l'audio 5.1 de ma carte mère, laissant les jacks par défaut configurés comme entrées. Par chance, un paramètre dans AlsaMixer m'a permis de reconfigurer les jacks pour 6ch. FIOU! Sinon, j'aurais redémarré ça sous Fedora. Mais je voulais tester avec Ubuntu, qui était plus instable que Fedora, pour que le bogue de redémarrages refasse surface plus vite s'il n'est pas réglé.

Toutes ces expérimentations ont perturbé la NVRAM. Après mon installation fructueuse, le système ne pouvait démarrer qu'Ubuntu. Comme avec Fedora, Windows n'était plus dans le menu de GRUB. J'ai vérifié le contenu de la NVRAM avec EFIBootMGR pour constater que Fedora et rEFInd étaient disparus. J'ai par chance pu reconstituer les entrées manquantes en utilisant EFIBootMGR. Voici les commandes que j'ai employées pour y arriver:

sudo efibootmgr -c -d /dev/sdb -L Fedora -l \\EFI\\redhat\\grub.efi
sudo efibootmgr -c -d /dev/sdb -l \\EFI\\refind\\refind_x64.efi -L rEFInd

Autre fait intéressant: l'ordre des SSD s'est inversé depuis que j'ai rebranché le second en SATA 2. Ainsi, /dev/sda est devenu le SSD avec Windows tandis que /dev/sdb contient Linux et Mac OS X. Avant la modification, c'était l'inverse! Par chance, Windows n'a pas rechigné contrairement à ce que je craignais.

Quelle galère! C'était la machine la plus complexe sur laquelle je me suis escrimé jusqu'à présent: deux SSD exactement pareils (rend la sélection difficile pendant l'installation et propice à une erreur catastrophique qui va me faire pleurer de désespoir), une tour dont les panneaux trop mous tendent à se déformer et dont le bouton reset nécessite un stylo pour être enfoncé et le bouton power risque de rester enfoncé pour toujours d'une pression à l'autre, tellement de fils là-dedans que s'il n'y a pas déjà des noeuds dans cette jungle c'est proche, le Hackintosh et l'UEFI qui remplace le BIOS. Ah là là! Quelle galère, mais aussi quelle victoire!

Le point faible de Dropbox

Lundi soir, 22 octobre, je suis venu à bout d'installer toute la suite TeXLive ainsi qu'OpenJDK, sous Ubuntu, et sans aucun redémarrage. Cela m'a permis d'exécuter un programme Java de mon crû permettant de recompiler l'intégralité de mes récits imaginaires écrits en LaTeX. J'avoue que si je repartais de zéro, j'utiliserais plutôt LibreOffice, mais j'ai commencé à écrire ces textes voilà dix ans, à une époque où les traitements de texte sous Linux étaient loin de rivaliser avec ceux offerts sous Windows. Pendant le processus, j'ai découvert qu'un fichier manquait à l'appel; il était vide! Je l'ai restauré depuis une sauvegarde et ça a débloqué mon script.

Deux jours plus tard, en exécutant un find ~/Dropbox -size 0c, je me suis rendu compte que plusieurs autres fichiers avaient été vidés! Beaucoup de mes récits imaginaires en LaTeX étaient touchés, mais j'avais aussi perdu de vieux souvenirs en Word et en OpenOffice! Il semblait que Dropbox souffrait d'un grave problème, effaçant des fichiers sans raison. J'aurais certes pu tout restaurer ça depuis une sauvegarde, mais j'aurais alors perdu tous les changements apportés depuis en plus de ma confiance en Dropbox et été obligé de cesser de l'utiliser. J'ai par chance fini par trouver la cause.

J'ai d'abord récupéré une sauvegarde intacte de mon répertoire Dropbox: celle qu'il y avait sur ma partition de Mac OS X! La version sous Windows a aussi été endommagée. J'ai dressé une liste des fichiers vides avec la commande Find et je l'ai transformée en script pour les recopier depuis ma version intacte. J'ai alors pu récupérer tout le contenu perdu sans effacer les modifications au contenu récent. J'ai ensuite appliqué une synchronisation avec Unison pour m'assurer que vraiment rien n'avait été détruit.

Ce qui s'est passé est bien simple. La semaine précédant cette affreuse découverte, le lundi soir où Fedora m'a redémarré en pleine face, j'ai tenté d'installer Dropbox sur ma machine Linux. L'installation faite, j'ai découvert que des mises à jour étaient disponibles selon le gestionnaire PackageKit, et j'en ai démarré l'installation. C'est là que la machine a redémarré, pendant le téléchargement des mises à jour mais aussi en même temps que Dropbox téléchargeait mon répertoire de données. Dropbox a alors interprété les téléchargements incomplets comme des modifications et a envoyé la mise à jour sur le serveur! Durant la semaine, j'ai redémarré la machine sous Windows pour écouter de la musique en travaillant, sans risquer que ça redémarre, et Dropbox a alors propagé les fichiers défectueux sur ma copie Windows. Par chance, je n'ai pas touché à Mac OS X avant d'avoir découvert le problème si bien que mon répertoire Dropbox était intact sur cette partition. La copie sur mon HTPC était probablement endommagée aussi, car j'avais démarré la machine pendant la fin de semaine pour écouter de la musique, un film et quelques épisodes de Fringe. Il restait celle sur ma vieille machine, que je n'avais pas rallumée depuis le 6 octobre.

Ainsi, Dropbox a ses failles. Il ne faut pas s'y fier aveuglément. C'est une chance que j'aie plusieurs copies de mon répertoire Dropbox, sur une clé USB et un disque dur externe. Je me posais la question suivante: dois-je installer Dropbox dans un répertoire différent pour chacun de mes trois systèmes ou encore partager le répertoire? Eh bien j'ai ma réponse: une copie par système!

La fin du Drake

Toute la semaine, la machine a fonctionné comme un charme. Pratiquement tous les soirs, j'ai démarré la machine sous Ubuntu et travaillé à temps perdu sur la mise à jour de cette page. Plus les jours passaient, plus ma confiance en mon installation augmentait. J'avais enfin réussi. Lundi et vendredi, j'ai travaillé chez moi et utilisé le Drake, démarré sous Ubuntu pour écouter de la musique. ça fonctionnait super bien. La vitesse à laquelle Ubuntu démarrait là-dessus me faisait frétiller d'excitation à chaque fois.

Vendredi, 26 octobre, j'ai laissé la machine allumée après ma journée de travail. Elle a fonctionné pendant mon souper, pendant que j'ai écouté une émission de TV, puis je l'ai laissée allumée tandis que je suis parti pour la piscine. J'avais dans l'idée d'utiliser la machine après pour écrire un peu. Au retour de la piscine, il régnait chez moi une odeur étrange. Qu'est-ce que ça sent, me demandai-je? On dirait une odeur de brûlé. J'ai vite constaté que l'ordinateur était éteint et ne rallumait plus.

La cause la plus probable était le bloc d'alimentation, mais il se pouvait que la carte mère soit impliquée dans cette panne. Le bloc défectueux pouvait l'avoir court-circuitée, ou inversement, la carte mère en panne pouvait avoir fait sauter le bloc. Il se pouvait aussi que le bloc ait été endommagé à cause du SSD ou de quelque chose sous Linux qui a mal réglé le voltage du CPU. Je craignais donc que le problème soit très difficile à résoudre. Si c'était la carte mère, j'allais être obligé de réinstaller Windows et peut-être même Linux et Mac. Je craignais aussi que l'activation de Windows 7 échoue en raison du changement de carte mère.

Au moins, le disque dur de données fonctionnait encore. Je l'ai branché à mon adaptateur SATA vers USB et j'ai utilisé ce lien pour transférer des données du nouveau disque vers le vieux. J'ai ainsi ressuscité mon Salvator. Mais cela ne suffit pas à soulager mon anxiété. Je ne pus pratiquement pas dormir la nuit suivante, ne pouvant cesser de penser à ça ainsi qu'à d'autres problèmes que j'avais eus au travail le jour même.

Vers 4h du matin, je n'en pouvais plus. J'avais super chaud, j'avais super faim et je ne pouvais cesser de penser à cette maudite machine. Aucune technique de relaxation de ma connaissance ne me permit de surmonter cette crise. N'en pouvant plus, j'ai fini par me lever, aller dans mon bureau et ouvrir les panneaux de mon Drake pour la énième fois. J'ai ensuite sorti le vieux bloc d'alimentation Antec de mon Salvator, remplacé par un Orion depuis des mois. Le Antec avait des problèmes avec la sortie +5V empêchant les ports USB de bien fonctionner, mais cela devrait suffire pour un test de base. J'ai longtemps jonglé à la possibilité que ça ne puisse pas fonctionner étant donné que mon ancien bloc n'avait qu'une sortie +12V ATX. J'avais lu quelque part qu'il était possible de brancher seulement un des connecteurs, mais la stabilité du système pouvait en souffrir. Par chance, l'idée n'était pas de tester la stabilité mais simplement de vérifier si cette damnée carte mère fonctionnait toujours. En cas de succès, le soulagement résultant m'aiderait à dormir. En cas d'échec, je ne pourrais rien conclure avant d'obtenir un nouveau bloc d'alimentation.

Plutôt qu'installer le bloc Antec dans la machine, je l'ai placé à côté et tenté de brancher le fil ATX 24 broches ainsi que le ATX +12V à ma carte mère. J'ai été obligé de placer le bloc sur un livre pour que le câble ATX atteigne la carte mère. J'ai utilisé comme livre la Bible PC; ça me semblait bien cadrer avec la situation! La figure ci-contre montre de quoi avec l'air l'installation de test. Le bloc d'alimentation de test à l'extérieur de la machine J'ai établi le branchement de base et mis le courant. Immédiatement, un grésillement inquiétant s'est fait entendre dans le vieux bloc. Mais la diode verte de la carte mère était allumée! Hésitant, un peu nerveux, j'ai allumé la machine: ça a fonctionné, mais l'écran est resté noir et il n'y a eu qu'un petit bip. Inquiet, j'ai été obligé de corriger le problème d'écran: il était tout simplement branché sur la vieille machine. Je ne fus soulagé que lorsque j'ai eu une image! Ainsi, la carte mère était correcte!

Je me suis ensuite attaqué à enlever le vieux bloc afin de prendre de l'avance pour le lendemain. Le fil d'alimentation coincé dans le lecteur de cartes USB 3 m'a causé beaucoup de problèmes. Pour le retirer, je devais enlever le lecteur, le démonter et débrancher enfin le fil d'alimentation. Le lecteur était coincé dans la baie. Je suis venu à bout de me couper jusqu'au sang avant de finir par le retirer! Après ça, j'ai tenté d'installer une extension Molex que j'avais trouvée dans les accessoires venant avec mon boîtier pour ne plus avoir à ouvrir le lecteur de cartes. Puis j'ai eu d'infinies misères avec l'entrelac de fils dans le boîtier. J'ai dû prendre bien des précautions pour éviter de débrancher un fil du panneau avant en essayant d'isoler la couette de fils du bloc d'alimentation mort, pour pouvoir le retirer complètement.

J'ai pu dormir un peu après ça. Le lendemain matin, je suis allé me chercher un nouveau bloc d'alimentation chez Microbytes et j'ai installé ça dans le Drake. J'ai eu beaucoup de mal à poser les vis de fixation, mais ça a mieux été pour les branchements puisqu'il y avait moins de fils. Le nouveau bloc Corsair de 600W avait moins de connecteurs que le Antec. Le résultat final est que les câbles sont moins enchevêtrés, comme on peut le voir sur la figure ci-contre. Câbles de la machine avec le nouveau bloc d'alimentation Le branchement du lecteur de cartes a encore causé des difficultés. Je n'y arrivai tout simplement jamais. Le lecteur me fit pogner les nerfs une fois de trop: je me suis tanné et l'ai abandonné. Je planifiai installer le vieux du Salvator et renoncer au satanné USB 3, mais je n'avais pas le temps, ce samedi 27 octobre, de m'attaquer à ça. La machine a rallumé. Il y a eu des nouvelles difficultés avec l'UEFI, mais au moins, Linux était bien encore là et Windows a démarré sans problème. Ainsi, mon système semblait sauvé!